Republié le 27/03/23

Une démarche RSE ne concerne pas uniquement les actions environnementales, mais aussi les conditions et relations de travail, les relations avec ses fournisseurs, avec ses clients, avec son territoire... etc ! C'est pourquoi, il est important d'avoir en tête les différents thèmes RSE qui composent la démarche de son entreprise.

Qu'est ce que la RSE ?

Avant de se lancer dans une démarche RSE, il convient de rappeler ce qu'est la RSE et ce qu'elle n'est pas pour viser juste.

Ainsi, la Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE) correspond à l’application du développement durable (notion issue du Rapport de Brundtland) en entreprise et comprend diverses dimensions :

La RSE est donc l’application volontaire de ses dimensions et enjeux dans la stratégie et les pratiques d’une entreprise. Cette dernière prend tout son sens lorsqu’on comprend ses fondements et que l’on prend connaissance de ses cadres et référentiels légaux. Les avantages d'une démarche RSE sont réels c'est pourquoi la RSE est plus que jamais, aujourd'hui, une démarche centrale à adopter pour les entreprises !

Les 7 thèmes RSE centraux à aborder !

Les différentes thématiques à aborder pour déployer sa démarche RSE sont très souvent reliées au référentiel auquel la démarche se rattache. Rupture Engagée base son expertise sur la norme ISO26000 qui est une norme de référence créée par l'ISO contenant 7 questions centrales/thèmes centraux.

7 thèmes de la RSE
  1. La gouvernance : une gouvernance efficace doit intégrer les principes de la RSE dans les processus de décisions et de mise en œuvre. Par exemple, inscrire la RSE dans les documents de référence interne (stratégie, accueil des salariés, fiches de poste..).


  2. Les droits de l'Homme/ de la personne : thème RSE qui pose question sur les droits fondamentaux de travail, la politique salariale et sa gestion, mais aussi sur les fournisseurs auxquels l’entreprise est liée et leurs pratiques des Droits de l’Homme. Être signataire de la charte de la diversité est un exemple d'une bonne application de ce thème.


  3. Les relations et conditions de travail : ses domaines d’actions concernent le dialogue social, la santé et la sécurité au travail mais aussi le développement du capital humain. Il convient pour y répondre de rédiger un guide d’accueil et de bonnes pratiques pour ses salariés.


  4. L’environnement : un question qui incite au respect et à la promotion des principes environnementaux, à travers une approche intégrée (prévention de la pollution, utilisation durable de ressource, protection de la biodiversité...). L’idée est de, par exemple, mettre en œuvre une évaluation de l’impact environnemental des actions.


  5. La loyauté des pratiques : cette question s’attache à la lutte contre la corruption, la promotion de la RSE dans la chaîne de valeur, au respect des droits de propriété, à l’engagement politique responsable et à la concurrence loyale. Pour y répondre, on peut penser à favoriser les fournisseurs locaux.


  6. Questions relatives aux consommateurs : il convient de se questionner sur les risques liés à l’utilisation des produits de son entreprise ou encore sur les moyens mis en place pour le retour de produits défectueux. La mise en place d'une F.A.Q est un dispositif simple à envisager par exemple.


  7. Communautés et déploiement local : on peut se demander comment l'organisation s'implique dans des réponses aux enjeux portés par son territoire d'implication, ou encore comment l'entreprise contribue à la création de richesse sur son territoire. Avec par exemple un partenariat avec une action solidaire associant les parties prenantes.

L'ensemble de ces 7 thèmes RSE permettent ainsi aux entreprises de déployer une démarche RSE complète et ambitieuse.  

Comment prioriser ses actions RSE ?

Afin d'établir sa stratégie RSE et de savoir prioriser les actions à mettre en place il est nécessaire de solliciter ses parties prenantes pour connaître leurs attentes et anticiper vos leviers d'actions.

Parties-prenantes-Rupture-Engagee

Puis il est possible de réaliser une matrice de matérialité pour comprendre quels sont les enjeux les plus prioritaires et pertinents pour son entreprise.

Mais par où commencer ?

Avantages d'une démarche RSE

Préparer

Pour commencer, il faut définir un référent RSE, un groupe de travail, les objectifs que l'on souhaite atteindre, et ne pas hésiter à se former à la RSE. Découvrez d'ailleurs nos 3 formations à la RSE en cliquant ici !

Avantages d'une démarche RSE

Structurer

Identifier ses parties prenantes, identifier sa matérialité , réaliser son auto-évaluation afin de comprendre quels sont les différentes actions déjà déployées, ainsi que les axes d'amélioration qui ressortent.

Avantages d'une démarche RSE

Déployer

Construire et mettre en place son plan d'actions, tout en sensibilisant ses parties prenantes en interne et en externe. Il est d'ailleurs très important d'impliquer et de faire participer ses équipes au déploiement de la démarche RSE

Avantages d'une démarche RSE

Communiquer et valoriser

Établir un plan de communication pour l'externe et l'interne (site, réseaux sociaux, affichage, événement...)

Se faire évaluer par Zei

Grâce à notre partenariat, Rupture Engagée vous propose de découvrir plus en détails la plateforme Zei, sur laquelle nous vous accompagnons dans la mesure votre démarche RSE, au travers de plus de 40 indicateurs (sociaux, environnementaux, et de gouvernance).

Un outil très pratique pour lancer sa démarche RSE, et faire le point sur ce que l'on fait déjà, et ses axes d'amélioration ! Grâce à notre partenariat avec Zei, nous vous proposons un tarif très accessible, n'hésitez pas à revenir vers nous !

Nos outils et ressources

Découvrez notre brochure récapitulative :

Plaquette Rupture Engagee webTélécharger

Notre check-list :

Check list RSE
La check-list des étapes à suivre pour mettre en place une démarche RSETélécharger

L’ORSE - L’observatoire de la Responsabilité Sociétale des Entreprises - a rédigé une documentation sur la forêt et son importance dans notre système global. Voici les points les plus importants à retenir. 

Comprendre ce qu’est la forêt

Selon la FAO, la forêt est “toute forme végétale comprenant des arbres dont les cimes couvrent au moins 10% du sol”. Globalement, il s’agit d’un écosystème complexe rassemblant des éléments végétaux, une faune, une micro-faune et un sol particulier. De plus, il existe une multitude de forêts, qui se rangent dans 5 grands types mondiaux : la forêt boréale, la forêt tempérée, la forêt sub-tempérée, la forêt sub-tropicale et la forêt équatoriale. 

Il faut également savoir que 75% des forêts françaises sont privées, et appartiennent donc à des particuliers. En revanche, dans le monde c’est l’inverse, puisque 80% des forêts sont publiques. 

De plus, de nombreuses forêts très riches en biodiversité ne sont pas gérées durablement, principalement dans les régions tropicales et subtropicales, souvent pour cause de manque de moyen et de cadre réglementaire. 

Enfin, en termes de superficie, celle de la forêt mondiale a fortement diminué, en perdant 178 millions d’hectares entre 1990 et 2020. En France, en revanche, sa surface a doublé en 200 ans. Elle couvre actuellement 31% du territoire métropolitain. 

Les risques pour la forêt

La forêt peut être confrontée à de nombreux risques qui peuvent la fragiliser voire même devenir mortels pour elle. 

Premièrement, certains risques sont biotiques, c’est-à-dire liés à un agent biologique tels que les maladies, les plantes, les insectes ou encore les mammifères. Les plus grandes menaces sont les insectes, qui représentent 61% des dommages, et l’augmentation de la population de cerfs, de chevreuils et de sangliers, qui se nourrissent de jeunes pousses d’arbres. 

Il y a également des risques abiotiques, donc liés aux aléas physiques et météorologiques tels que le vent, le gel, la sécheresse, le feu ou encore la pollution atmosphérique. Il est facile de constater que le changement climatique risque d’augmenter les risques abiotiques pour les arbres.

La déforestation humaine est également une grande menace pour les forêts, puisque : 

Cette déforestation a de nombreuses conséquences : émissions de carbone, perte d’habitat pour les espèces, réduction de leur surface de chasse, fractionnement de leur habitat, interactions avec l’Homme plus fréquentes et souvent fatales, et tout ceci mène à une perte de la biodiversité et des extinctions d’espèces.

Par ailleurs, les forêts primaires abattues ne retrouveront jamais leur écosystème initial.

Les services rendus par la forêt

La forêt rend de nombreux services à l’Homme, et ceux-ci sont souvent sous-estimés. 

Le premier service est économique, puisqu'elle est une ressource précieuse pour la construction, le chauffage, le papier ou encore le mobilier… Elle permet grandement d’améliorer nos conditions de vie, tout en étant une ressource renouvelable. 

Le second service est écosystémique, donc plutôt écologique, mais permet à notre système de fonctionner car elle : 

Et enfin, elle offre un service de récréation et de santé, puisque de nombreuses activités se déroulent en forêt, mais également car s'y balader est bon pour la santé. En effet, une journée passée parmi la végétation permet au corps de produire 30% de cellules immunitaires de plus que lors d’une journée passée en ville.

La forêt pour compenser

La forêt est connue pour absorber beaucoup de CO2 atmosphérique. Alors les entreprises, déjà soumises aux quotas d’émission et à la taxe carbone, ont aussi la possibilité de compenser leurs émissions, notamment via des plantations de micro-forêts. 

Cependant, cette pratique provoque de nombreux débat car ces plantations ne doivent pas devenir des permis de polluer. Le GIEC recommande par ailleurs de réduire ses émissions avant de les compenser. 

Il faut également faire attention à ne pas perturber les écosystèmes en plantant des arbres au mauvais endroit ou de la mauvaise manière. Par exemple, en Russie, la plantation d’arbre à des endroits enneigés n’est pas une bonne solution puisque les arbres, plus foncés que la neige, vont absorber la chaleur, auparavant renvoyée par la neige. 

Ainsi, il est aisé de constater que la forêt est un milieu complexe mais extrêmement riche et précieux pour notre société et pour l’écosystème général. Il est donc primordial de protéger nos forêts. 

Découvrir notre fiche synthétique

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Pour en apprendre plus sur la réglementation, les financements ou encore l’importance de la forêt sur le marché, rendez-vous sur la documentation de l’ORSE.

Si vous souhaitez mettre en place une démarche RSE et réduire au maximum votre impact sur notre écosystème, vous pouvez nous contacter

Le télétravail est une pratique qui existe depuis de nombreuses années, mais il s’est largement développé durant la crise sanitaire de 2020, et de nombreux salariés ou entreprises ont souhaité continuer à l’appliquer en interne. Il est encadré par des ANI (Accord National Interprofessionnel), focus sur le dernier accord signé. 

L’ANI 2020, accord pour le télétravail nouvellement signé

Pour encadrer le télétravail émergeant durant la crise sanitaire de Covid-19, un nouvel ANI a été signé en 2020, devenant ainsi un guide du dialogue social à mener sur le sujet. L’ORSE a donc, dans ce contexte, réalisé une étude sur de nombreux accords afin de voir comment les entreprises se sont appropriées - ou non - l’ANI de 2020. 

De nombreuses informations sont regroupés dans cet Accord, l’ORSE a donc formulé 5 recommandations pour donner à l’ANI 2020 tout son potentiel et activer des leviers d’amélioration : 

Quelques chiffres ressortis de l’étude de l’ORSE

Sur une étude de 110 accords, voici quelques chiffres significatifs : 

Globalement, l’étude de ces accords est intéressante puisqu’elle permet d’avoir une vision globale de la manière dont le télétravail est perçu, mais également car elle permet de connaître certaines bonnes pratiques, telles que la formation au télétravail, la définition de périodes de joignabilité, la mention du droit à la déconnexion…

Découvrir la fiche récapitulative du document de l’ORSE

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Pour aller plus loin et découvrir la documentation de l’ORSE en entier, c’est par ici

N’hésitez pas à nous contacter si vous souhaitez plus d’informations ou si vous souhaitez mettre en place une démarche RSE au sein de votre entreprise.

Jeudi 16 février, nous avons animé un webinaire sur comment mobiliser ses collaborateurs sur sa démarche RSE. Retour sur ce qu’il faut retenir de ce webinaire. 

Pourquoi est-ce important de mobiliser ses collaborateurs sur sa démarche RSE ?

Avant même de commencer, il faut savoir que les entreprises qui ne mobilisent pas leurs collaborateurs, n’arrivent pas à faire vivre leur démarche RSE. Mobiliser fait partie des éléments indispensables pour réussir sa démarche RSE.

L’objectif est de développer une démarche RSE efficace et rentable. Efficace dans le sens où la démarche est concrète, est vécue et est ressentie, et rentable pour que le temps et l’argent investis dans la démarche RSE, permettent des résultats concrets par la suite.  

Donc mobiliser ses collaborateurs sur sa démarche a pour but de rendre sa démarche RSE efficace et rentable. 

Mobiliser, signifie les faire participer, les tenir informer et les rendre acteurs du projet. Les collaborateurs doivent devenir une véritable partie prenante de la démarche RSE. 

Mobiliser ses collaborateurs permet de développer davantage la démarche RSE en interne, car effectivement il y a un référent RSE qui a un rôle très important, mais il ne peut pas tout faire tout seul. Par ailleurs, les managers sont également très importants dans la démarche RSE car ils font le lien entre la démarche et les collaborateurs. Pour faire vivre une démarche RSE, il faut l’impulsion de la direction, mais il faut également l’implication des collaborateurs. 

De plus, les mobiliser permet de contribuer à l’épanouissement de ses collaborateurs. En effet, beaucoup ont subi une “crise de sens” durant la crise sanitaire, et la recherche de sens est présente chez de nombreuses personnes. Les intégrer à la démarche RSE c’est également leur permettre de répondre à ce besoin de sens. Ces sujets permettent de rassembler autour d’un sujet qui touche tout le monde. 

Cela permet également d’avoir des retours concrets et directs sur la démarche RSE. Ne pas avoir des retours concrets du terrain c’est prendre le risque d’avoir une démarche RSE déconnectée de la réalité métier. 

Enfin, l’autre objectif est d’ancrer la RSE dans l’entreprise. La RSE vient s’ajouter aux processus qui existent déjà dans l’entreprise, et ne doit pas rester en surface, de manière superficielle. 

La démarche RSE est un outil qui permet d’améliorer la performance globale de l’entreprise, mais seulement si cet outil est utilisé correctement. Faire participer ses collaborateurs va vraiment être une des clés pour répondre à cet objectif.

Comment mobiliser ses collaborateurs ?

Premièrement, il faut impliquer ses collaborateurs dès le début de la démarche. Ne faire participer les collaborateurs qu’après un certain temps n’est pas un bon moyen pour leur donner envie de s’impliquer dans la démarche. L’idéal est de leur demander qui souhaite s’impliquer, puis de rencontrer l’ensemble des collaborateurs régulièrement pour expliquer le projet. 

Il est possible de mener des actions de sensibilisation, voire de formation, et si l’entreprise manque de temps, organiser des webinaires ou podcasts, pour expliquer le “pourquoi” de la démarche RSE. Les collaborateurs doivent comprendre l’intérêt de la mise en place d’une démarche RSE, à la fois pour eux mais aussi pour leur Environnement global. 

Ensuite, le deuxième conseil que nous pouvons donner est de communiquer sa démarche. La communication est parfois oubliée dans les entreprises, mais c’est parfois ce qui permet de donner envie, de tenir au courant. Communiquer est un excellent exercice, car en communiquant, cela crée de l’adhésion, de l’intérêt et de la participation au projet. 

La communication peut être via des supports simples et déjà existants tels que des mails, pour des restitutions ou autres informations à communiquer, via des réunions, où il suffit parfois de rajouter 5 minutes à une réunion existante pour aborder la RSE. Les affiches également marchent beaucoup, notamment dans les lieux de passages tels que les salles de pause.

Il est plus simple d’intégrer ce sujet aux supports et temps qui existent déjà dans l’entreprise.

Un support de communication très caractéristique de la RSE est la charte RSE à destination des collaborateurs. Cette charte peut être signée par l’ensemble des collaborateurs et va permettre de synthétiser les attentes et les possibilités que les collaborateurs peuvent avoir vis-à-vis de la démarche RSE. 

Nous avons d’ailleurs déjà enregistré un webinaire sur la charte RSE, qui peut donner quelques précisions. 

Enfin, animer sa démarche est essentiel. Il faut faire vivre sa démarche, de manière régulière. Il n’est pas nécessaire de faire des évènements chaque semaine, mais une fois par trimestre peut être tout à fait suffisant si l’entreprise n’a pas le temps d’en faire plus. 

On peut faire preuve de fantaisie pour animer, en organisant des ateliers tels que des Fresque du Climat, Fresque du Numérique, Fresque de la biodiversité… Il est aussi possible de rendre les activités de team building les plus engagées possibles, pour que la RSE soit pleinement ressentie. Il est tout à fait possible de faire intervenir des prestataires externes tels que des sophrologues, des experts RSE, des experts sur les achats responsables, tant que cela est en lien avec l’activité professionnelle et la démarche RSE. 

Pour terminer, il existe un outil très utile, c’est le calendrier des événements RSE 2023, qui permet de coordonner sa démarche avec des dates clés.

Regarder le replay du webinaire 

Si vous souhaitez davantage d'informations sur le sujet, n'hésitez pas à nous contacter.

L’ORSE (l’Observatoire de la Responsabilité Sociétale des Entreprises) a réalisé de nombreuses études sur des sujets divers touchant les entreprises. Celui que nous allons voir aujourd’hui concerne la biodiversité au sein des entreprises.

Pourquoi travailler sur la biodiversité ?

Depuis plusieurs années, nous observons une perte alarmante de biodiversité. En effet, de nombreuses espèces disparaissent et les populations au sein des espèces diminuent fortement. Ce constat alarmant fait craindre pour la stabilité des écosystèmes et donc, finalement, de notre société et entreprises. 

Les entreprises sont des acteurs majeurs qui peuvent soit décider de continuer d’atteindre négativement la biodiversité, soit inverser la tendance et agir en faveur de celle-ci. 

Ainsi, l’ORSE et BL évolution ont mené un enquête sur le niveau d’engagement en matière de biodiversité des entreprises du CAC40 et d’un panel de sociétés de gestion d’actifs. 

Ils ont alors étudié :

Les objectifs de cette étude sont les suivants : 

Ce qui ressort de cette étude sur la biodiversité

Globalement, trois grandes informations sont ressorties de cette étude sur la biodiversité : 

Certaines des entreprises étudiées ont par ailleurs mis en place des bonnes pratiques, qui peuvent être prises en exemple. Voici certaines d’entre elles :

Enfin, les entreprises qui agissent lancent plusieurs types de projets en faveur de la biodiversité, en travaillant sur la protection des forêts, la préservation des ressources aquatiques ou encore l’économie circulaire et les déchets plastiques.

Voici une fiche récapitulative du document de l’ORSE. 

Biodiversité-ORSE-Rupture-EngagéeTélécharger

Et pour retrouver le document de l'ORSE sur la biodiversité, c'est par ici !

Si vous souhaitez améliorer votre impact direct sur la biodiversité ou agir au niveau local pour soutenir la biodiversité, vous pouvez nous contacter.

Republié le 08/02/23

Les labels RSE sont multiples et il n'est pas toujours chose aisée que d'obtenir des informations transparentes et précises sur ces différentes démarches. C'est pourquoi, nous vous exposons les différents labels RSE existants, où vous retrouverez les points clés à connaître sur chacun d'entres eux afin de vous permettre de comparer les principaux labels RSE du marché !

Qu'est ce qu'un label RSE ?

Les labels RSE font parties de la famille des labels qui correspondent à des étiquettes que l'on appose sur des produits ou services (ou marque) afin de les faire se distinguer des autres produits, services, marques de la même catégorie. Les labels fonctionnent par systèmes de certification. Ils comportent plusieurs avantages et notamment celui de crédibiliser sa démarche RSE, de la valoriser.

Les labels RSE sont des outils permettant une amélioration continue des pratiques RSE au sein de l'entreprise, ils entretiennent la démarche des entreprises mais ils sont un moyen plutôt qu'une fin. Bien que la labellisation soit valorisante, il est important de garder en tête que les actions et la structuration de sa démarche RSE doit toujours précéder la labellisation. In fine, un label RSE ne doit pas être votre unique objectif ! Cela doit être la "récompense", après avoir mis en place une démarche RSE structurée, formalisée, et communiquée en interne et en externe.

Avant d'obtenir le permis, il faut apprendre à conduire, n'est-ce-pas ?

Notre comparatif des labels RSE

La certification B corp France

Le premier des cinq labels RSE que nous mettons en lumière est un label né aux États-Unis en 2006 : la certification B Corp certification. Près de 4 000 entreprises sont labellisées dans le monde et 137 en France. Ce label RSE propose une certification en quatre étapes :

  1. Auto-évaluation en ligne
  2. Audit par les analystes du B lap
  3. Signature de la charte et de la Déclaration d'interdépendance de la B corp
  4. Modification des statuts juridique de votre entreprise

Ce label RSE propose également une plateforme en ligne accessible à tout les labellisés : B Hive.

Le label LUCIE26000

Créé en 2007, en France, le label LUCIE compte 800 membres et s'adresse aux entreprises souhaitant valoriser leur plan d'action de leur démarche RSE. Il repose notamment sur la norme ISO26000. La certification se fait en cinq étapes :

  1. Formation LUCIE 260000 (2 jours)
  2. Auto-évaluation en ligne
  3. Evaluation et recommandations par un expert sur site
  4. Prise d'engagements pour développer votre démarche RSE
  5. Un comité de labellisation constitué d'experts indépendants statue

L'évaluation Ecovadis

L'évaluation Ecovadis est née en France en 2007. Les notations Ecovadis concernent plus de 75 000 membres dans le monde. Cette certification n'a pas pour finalité de décerner un label à proprement parler mais de décerner une note globale de performance RSE. Le processus est en trois étapes :

  1. Questionnaire personnalisé sur 4 thèmes : social, environnement, éthique et achat responsable
  2. Analyses des réponses par des analystes RSE Ecovadis
  3. Publication de la fiche d'évaluation et intégration à la communauté

D'autres labels RSE sont à découvrir, nous vous développons deux autres labels RSE à savoir le label RSE Afnor et le label RSE Positive Workplace en détails dans notre illustration dédiée aux différents labels RSE.

Pour aller plus loin, et découvrir les coûts de ces labellisations, leurs particularités, et notre avis sur chacune d'entres elles, téléchargez notre illustration descriptive de chaque label RSE :

Labels RSE
Les-differents-labels-RSETélécharger



Evidemment, il en existe d'autres, notamment des labels RSE sectoriels. Si besoin, vous pouvez revenir vers nous afin que l'on vous aide à comprendre leur fonctionnement.

Rupture Engagée vous accompagne dans l'obtention de votre label RSE

Ces trois labels RSE exposés précédemment sont les labels les plus valorisants pour votre démarche RSE. Rupture Engagée peut vous accompagner sur le Label LUCIE, qui conviendra très bien aux PME qui souhaitent structurer leur démarche RSE et s'engager dans une démarche de progrès. Notre accompagnement peut aussi se tourner vers le label RSE B Corp France, qui bénéficie d'une belle reconnaissance internationale ! Nous pouvons également vous aider dans votre évaluation EcoVadis, qui n'est pas vraiment un label RSE, mais qui est une démarche d'évaluation très poussée et reconnue.

Initier dès maintenant votre démarche RSE à nos côtés ! Contactez-nous juste ici pour obtenir nos conseils et vous orienter vers le label RSE le plus adapté à vos besoins !

Jeudi 26 Janvier, nous avons enregistré un webinaire sur “Les 10 facteurs clés de succès de sa démarche RSE”. Ce webinaire a pour objectif de vous présenter les pistes pour une démarche RSE efficace, concrète et rentable. Voici ce qui a été dit durant ce webinaire !

Pourquoi connaître les facteurs clés de succès d’une démarche RSE ?

Pour commencer, nous comparons régulièrement la démarche RSE avec une pâte à crêpes. Pourquoi ? Et bien parce que pour réussir une pâte à crêpes, il faut avoir les bons ingrédients et la technique nécessaire. En RSE, c’est à peu près la même chose, il faut avoir tous les ingrédients pour réussir sa démarche, mais il faut également avoir toutes les astuces et les connaissances suffisantes pour ne pas rater sa "recette".

Connaître ses facteurs clés de succès permet de fédérer autour du projet, d’intéresser l’ensemble de ses parties prenantes, d’avoir une démarche RSE concrète et efficace, ou encore, d’améliorer son impact global.

Découvrir les 10 facteurs clés de succès

Cela permet de faire un bilan de ce qui est déjà fait au sein de l’entreprise. Et bien souvent, on se rend compte qu’on ne part pas de rien, ça donne envie de continuer et d’aller plus loin dans la démarche. Pour évaluer l’existant, l’idéal est de se référer à la norme ISO26000, qui est la norme dédiée à la RSE. 

Ensuite, il est conseillé d’intégrer toutes ses parties prenantes. Pour rappel, les parties prenantes sont toutes les personnes qui ont un lien de loin ou de près avec l’entreprise : les clients, les collaborateurs, les fournisseurs, le territoire, les actionnaires…

Il faut identifier ses parties prenantes, les hiérarchiser, et définir leurs attentes et pour cela, l’idéal est de les questionner. Il faut également définir le niveau de dialogue avec chacune des parties prenantes, et la manière dont le dialogue va s’effectuer.

Il est courant de vouloir aller trop vite dans sa démarche car c’est souvent un sujet qui donne envie de mettre en place des actions rapidement, mais structurer sa démarche va permettre de construire un socle, des bases qui vont être solides et vont permettre de faire vivre le projet sur le long terme. L’objectif est que le projet RSE puisse vivre dans le temps et ne pas s'essouffler à la première difficulté ou si le référent RSE s’en va. 

Se baser sur la norme ISO26000 pour se structurer peut aider. 

Le plan d’action sert à apporter plusieurs informations très importantes : quel est l’objectif de l’action, quelle est la première étape à enclencher, l’équipe projet, le niveau de priorité et un indicateur. Les indicateurs RSE ce sont des données chiffrées qui vont vous permettre de mesurer la démarche RSE et le progrès d’année en année. 

Quand il n’y a pas d’indicateurs définis, il est difficile de savoir où en est la démarche précisément, et c’est beaucoup plus compliqué de communiquer sur ce qui est fait en interne. 

Il est important d’intégrer ses collaborateurs. Le ou la référent.e RSE va avoir en quelque sorte le rôle de chef d’orchestre, et va donner le cadre, les outils et les connaissances aux autres collaborateurs pour permettre à tous de participer à la démarche. On peut inclure ses collaborateurs dans les groupes de travail, ou tout simplement les tenir au courant sur ce qui se passe en RSE en interne. 

Les managers, eux, vont faire le lien entre la stratégie RSE définie par l’entreprise et les collaborateurs. Il est donc primordial qu’ils comprennent pourquoi la RSE existe, à quoi elle sert, comment elle va se déployer, comment s’y prendre etc… sinon, ils risquent de faire obstacle et de ne pas communiquer correctement les informations aux équipes. 

Les entreprises ont parfois peur de communiquer et de valoriser leurs engagements, parce qu’elles pensent ne pas en faire assez, mais si elles attendent d’être parfaites, elles ne communiqueront jamais. Parler de sa démarche RSE aidera vraiment à son développement, en en parlant sur le site internet, sur les réseaux sociaux, sur des affiches ou des rapports… 

Valoriser ses engagements à un avantage en termes d’images et de communication, mais également en termes de travail pour avoir de l’information claire, structurée et organisée. 

Ne pas avoir l’impulsion de la direction risque d’ajouter des difficultés dans le déploiement de la démarche. En effet, on peut réaliser quelques actions sans le soutien de la direction, mais la démarche va rapidement en avoir besoin pour se développer. La plupart des entreprises où la démarche RSE ne fonctionne pas ont des dirigeants qui ne sont pas intéressés par la RSE ou qui sont carrément contre la démarche. 

Les membres du groupe projet RSE seront des alliés qui vont aider le référent RSE dans le déploiement de la démarche, dans sa communication en interne ou encore qui vont rendre la démarche plus vivante. 

Une idée que nous pouvons vous donner est de créer un groupe projet RSE de 8 personnes : le référent RSE et 7 autres personnes, chacune dédiée à un thème de la norme ISO26000, et ces personnes peuvent tourner à chaque semestre par exemple. 

On a besoin, en interne, d’ambassadeurs et d’alliés de la démarche. 

Un autre facteur clé de succès est de sensibiliser et former au maximum. Pour sensibiliser le plus possible ses collaborateurs, répéter de nombreuses fois les enjeux, les problématiques ou encore les objectifs est un bon moyen de les toucher.

Par exemple, si une entreprise réalise un atelier de sensibilisation, elle peut très bien en faire un article, une affiche, un podcast, une vidéo… Répéter le contenu qu’il y a déjà sur des supports différents va multiplier l’impact de la sensibilisation. 

Participer à différents ateliers de sensibilisation est une solution qui peut s’inscrire dans le temps, en fonction du niveau de prise de conscience de l’équipe. 

Parfois, quand le message vient de quelqu’un d’autre, il est mieux accepté, mieux perçu, notamment par les managers et dirigeants. Et surtout, si la RSE ne fait pas partie de l’activité ou des compétences des référents, l’intervenant extérieur aura sûrement de meilleurs outils, de meilleures techniques et connaissances à partager. 

Retrouver le replay du webinaire

Si vous souhaitez sensibiliser vos collaborateurs, les former ou même développer une démarche RSE au sein de votre entreprise, vous pouvez nous contacter

En ce début de mois, Marion MARTINEZ a enregistré un webinaire d’environ 30 minutes portant sur les  40 principaux indicateurs RSE. Ces 40 indicateurs sont détaillés sur l’affiche ci-dessous ainsi que sur le replay du webinaire présent sur YouTube. Voici un résumé de ce qui a été évoqué  dans ce dernier, en expliquant dans un premier temps ce qu’est un indicateur RSE et en second temps en illustrant avec des exemples d’indicateurs RSE.

Qu’est-ce qu’un indicateur RSE ?

Un indicateur RSE est un outil qui va permettre de savoir quels sont les points à améliorer dans votre entreprise afin de pouvoir la faire performer et établir les bonnes stratégies pour appliquer au développement durable et adopter les bons comportements sociétaux. Les indicateurs RSE permettent en premier lieu de connaître son point de départ dans une démarche sociétale et environnementale. Il est important de travailler avec ces indicateurs pour que l’entreprise adopte une meilleure communication sur sa démarche RSE. Les indicateurs chiffrés et les réponses concrètes garantissent une crédibilité et un engagement de la part de l’entreprise. Grâce aux indicateurs RSE, l’entreprise peut avoir une conscience de son évolution et elle peut donc encore plus s’engager  dans sa progression. Il est important de réévaluer ses indicateurs au minimum une fois par semestre.

Il existe aussi des logiciels qui accompagnent les sociétés dans leurs démarches et qui travaillent avec les indicateurs, comme par exemple le site internet Zei.

Les exemples d’indicateurs RSE

Les indicateurs RSE sont représentés par des chiffres, mais ils proviennent la plupart du temps de questionnaires, sondages, signatures de chartes, ou encore de données officielles. 

Ils peuvent provenir de données que l’entreprise possède avant même de mettre en place une démarche RSE, tels que des indicateurs classiques de ressources humaines (taux d’absentéisme, accidents du travail…)

Ces indicateurs sont répartis selon la norme ISO26000 qui est divisée en 7 thèmes : 

Voici une liste non-exhaustive d’indicateurs RSE utiles pour l’entreprise :

Après avoir vu quelques exemples d’indicateurs RSE par thèmes, les entreprises  peuvent se rendre compte qu’elles font déjà certaines choses relevant de la RSE, sans le savoir, et il est donc important d’approfondir ces sujets. 

Pour suivre notre activité ou actualité, rendez-vous sur la rubrique évènements de notre site internet et pour plus d’informations n’hésitez pas à nous contacter.

Au début de ce mois de novembre 2022, nous avons enregistré un webinaire dédiée à l’économie circulaire. Voici un résumé de ce que nous avons pu dire pendant 30 minutes.

L’économie circulaire VS l’économie “classique”

Pour commencer, nous allons expliquer ce que l’on entend par “économie classique”. Cette notion est plutôt simple, il s’agit de fabriquer avec des matières premières neuves, puis d’utiliser l’objet fabriqué, puis, lorsqu’il ne fonctionne plus ou que nous n’en avons plus l’utiliser, le jeter. 

Nous nous rendons de plus en plus compte que c’est un modèle qui n’est pas viable surtout en ayant en tête toutes les problématiques environnementales et sociales auxquelles nos sociétés sont confrontées en ce moment.

Il y a donc une autre forme d’économie qui émerge : l’économie circulaire.

Selon le ministère de l’écologie, l’économie circulaire consiste à produire des biens et des services de manière durable en limitant la consommation et le gaspillage des ressources et la production des déchets. Il s’agit de passer d’une société du tout jetable à un modèle économique plus circulaire.

Concrètement, l’économie circulaire propose de repenser nos modes de production et de consommation afin d’optimiser l’utilisation des ressources naturelles et ainsi limiter les déchets générés. Au lieu de jeter, il s’agit de réemployer, de réparer et de recycler. 

L’économie circulaire ne concerne pas seulement la fin de vie, elle concerne également la fabrication avec l’éco-conception par exemple, une meilleure consommation, plus durable ou encore des systèmes de réparation efficaces afin d’allonger la durée de vie de l’appareil. 

De plus, un autre concept va encore plus loin que l’économie circulaire, il s’agit de l’économie régénératrice, qui pousse encore plus la réduction des impacts.

Pourquoi changer de modèle ?

Il devient primordial de changer de modèle puisque beaucoup de produits sont fabriqués avec des matières premières d’origine fossile et donc non renouvelables, mais surtout leur extraction, leur transformation et leur fin de vie sont extrêmement polluants.

Selon l’OCDE, en 2007, l’économie mondiale a utilisé 60 milliards de tonnes de matières premières, et on pense à 150 milliards de tonnes en 2050. En sachant que la population mondiale est en hausse et que nos habitudes demandent de plus en plus de consommation de biens, ce qui implique une potentielle hausse dans les années à venir. 

Ces consommations de biens en augmentation entrainent évidemment une augmentation des empreintes de CO2 mondiales, notamment à cause de la fabrication et une augmentation de la pollution avec l’utilisation et la fin de vie des biens, qui sont souvent insuffisamment recyclés ou réutilisés.

C’est pour cela que changer de modèle vers un modèle plus résilient est indispensable pour réduire au maximum les impacts de nos habitudes et de nos usages.

Comment faire ce changement vers l'économie circulaire ?

Premièrement, il existe une loi sur l’économie circulaire, la loi AGEC (loi Anti-Gaspillage pour une Économie Circulaire). Elle est constituée de plusieurs axes principaux :

Cette loi doit donc être appliquée par les entreprises et collectivités. 

Il est également possible, pour les citoyens, de rejoindre une association spécialisée dans l’économie circulaire, pour se renseigner, apprendre les bonnes pratiques, voire pour diffuser ses connaissances. Il existe de nombreuses associations sur ce sujet, l’idéal est de choisir une association locale. 

Pour ceci, il existe un outil : Cart’éco, qui permet de localiser plus 1500 acteurs de l’économie circulaire et de l’ESS en France, et donc de savoir ce qui se passe près de chez soi. 

Il existe également  plusieurs ateliers de sensibilisation à l’économie circulaire, tels que la Fresque de l'Économie circulaire. Plus globalement, il est important de se renseigner et de se sensibiliser sur les problématiques environnementales et sociales mondiales, pour comprendre les enjeux globaux. Ne pa shésiter également à consulter le site de L'institut National de l'économie circulaire.

Quelques exemples d'acteurs de l'économie circulaire

Le premier exemple est un acteur majeur de La Rochelle, il s’agit de La Matière. La Matière est un mélange entre un tiers lieu, une association et une entreprise, créé par Julien Duranceau. Cet acteur est majeur pour l'économie circulaire mais aussi la sobriété et la low-tech. En effet, l'équipe réalise des ateliers de sensibilisation au public, de la revalorisation d’objets inutilisés, et ils accompagnent également les entreprises qui souhaitent mettre en place des démarches de réduction des déchets.

Voici une vidéo de présentation de La Matière :

Un autre acteur local que nous aimerions mettre en avant est Echo-mer. Cette association lutte contre la pollution des océans, et s’implique dans des projets en lien avec la protection de l’environnement et du littoral, et dans le développement durable. 

Ils réalisent des ateliers de sensibilisation dans des écoles et aux plaisanciers, des balades citoyennes ou encore des nettoyages du port. Ils ont également un magasin proposant des articles issus de matières recyclées et revalorisées. Ils y vendent des sacs, poufs, coussins paniers et accessoires, à partir de voiles, liège, ou encore poches à huitres. 

Ensuite, nous vous invitons à consulter Cart’éco pour trouver les acteurs locaux qui sont proches de chez vous !

Et enfin, si vous souhaitez retrouver le replay du webinaire, le voici !

Et si vous souhaitez découvrir nos autres webinaires, rendez-vous sur notre site internet !

Pour structurer sa démarche RSE, il existe plusieurs cadres et référentiels dont la norme ISO 26000 fait partie. Publiée en novembre 2010, elle a été promulguée par l’Organisation Internationale de Normalisation : l’ISO. Elle permet de définir clairement les notions de développement durable et responsabilité sociétale. L’ISO26000 est une norme d’organisations responsables qui contient un ensemble de lignes directrices. Elle permet ainsi aux entreprises de déployer une démarche RSE complète et ambitieuse.  

Norme ISO26000 : origines et définition

Une norme qui fait l'objet d'un consensus international

L’ISO26000 a été élaborée par une approche multi-parties prenantes avec la participation d’experts de plus de 99 pays et de 42 organisations internationales couvrant divers aspects de la responsabilité sociétale. Ces experts étaient tous issus de groupes différents : consommateurs, pouvoirs publics, industrie, travailleurs, ONG… permettant de répondre au maximum aux besoins et souhaits de chacun en termes de démarche RSE. C’est après cinq années de négociation que le texte dépeignant la norme ISO26000 est adopté en septembre 2010 avec 93% des voix des pays participants (5 votes contre, dont l’Inde et les USA). On parle ainsi de consensus international.

Cette norme mettant en lumière la démarche RSE, est donc apparue en France le 1er novembre 2010 et est appliquée dès le 13 novembre 2010. Elle s’applique ainsi à l’organisation dans son ensemble quelle que soit son activité, sa taille ou sa localisation. Elle instaure, d’une part, une réflexion stratégique autour de la démarche RSE. Et coordonne, d’autre part, la mise en œuvre d’actions cohérentes grâce à l’entretien de nombreux textes internationaux sur des problématiques liées à la démarche RSE (GRI, OCDE, Objectifs du DD…). 

Selon l’ISO 26000, la norme vise à promouvoir une compréhension commune dans le domaine de la responsabilité sociétale. Elle a pour objectifs d’accompagner les organisations dans l’application des notions de développement durable avec l’aide de plusieurs lignes directrices méthodiquement pensées pour agir sur l’ensemble des aspects de l’organisation. 

Une application volontaire et progressive

La norme ISO26000 propose ainsi des recommandations pour structurer sa démarche RSE, elle fait partie des normes non-certifiables. Pour rappel, il existe deux types de normes : les certifiables (qui représentent seulement 5% des normes), et les non-certifiables. Les normes certifiables telles l’ISO 9001 ou l’ISO 14001 sont accréditées par l’État et certifiées par un Organisme certificateur tel l’Afnor qui procède à une évaluation et un audit apportant ainsi son expertise professionnelle. Concrètement, alors qu’une norme certifiable donne des obligations, les normes non-certifiables donne des directions, ce qui se traduit textuellement par « il convient de » plutôt qu’« il faut que ». La norme ISO26000 apparait donc comme un guide modulable en fonction du cas de l’entreprise, on parle d’alignement et non de conformité. 

Par ailleurs, on observe qu'une démarche RSE n'est pas obligatoire pour les TPE/PME mais bien issue de volontariat, bien que d'après France Stratégie : "au plus on va pousser la règlementation, au plus cela va inciter les entreprises à prendre de bonnes initiatives en termes d'éthique et d'environnement."

Champs d’actions

La norme ISO26000 est l’idée que les entreprises, les organisations existent dans et par la société et qu’elles ont des comptes à lui rendre, qu’elles doivent être actrices à part entière du développement durable. Cette dernière permet de :

La norme ISO26000 permettant une démarche RSE efficace est composée de 7 questions centrales interdépendantes.

Les 7 questions centrales de la norme ISO26000

Il convient de mesurer les impacts qu’une organisation génère au regard de chaque question centrale que la norme ISO26000 cultive. Ces questions lui permettent de concrétiser la mise en place de la démarche RSE. Ce sont donc 7 questions qui sont investies et déclinées en 36 domaines d’actions.

Norme ISO 26000 RSE
  1. La gouvernance : c’est-à-dire la manière dont est organisée l’entreprise tant sur le plan décisionnel que sur le plan stratégique. La gouvernance facilite la mise en place de processus et structures promouvant l’utilisation des principes et pratiques de la Responsabilité Sociétale. En théorie « La gouvernance d'une organisation est le système par lequel une organisation prend des décisions et les applique en vue d'atteindre ses objectifs. »En pratique, la gouvernance de l'organisation est le facteur le plus important. Une gouvernance efficace doit intégrer les principes de la RSE dans les processus de décisions et de mise en œuvre. Elle est au cœur de multiples questionnements : comment l'entreprise a-t-elle identifié ses valeurs ? Comment la stratégie de l'organisation est-elle définie ? Quels indicateurs paraissent déterminants pour une gestion pérenne de l'organisation ?

    À privilégier pour une bonne pratique pour sa démarche RSE : Inscrire la RSE dans les documents de référence interne (Stratégie, accueil des salariés, fiches de poste..), établir une cartographie des risques : humains, économiques, environnementaux, ou aussi mettre en place un plan de communication avec les parties prenantes.


  2. Les droits de la personne : cette question, très détaillée dans l’ISO26000, s’attache à la prévention de la complicité aux droits civils, politiques, économiques, sociaux et culturels. Elle incite à ne prendre part ni activement, ni passivement aux violations des droits fondamentaux et en assurer le respect. Tout en analysant sa capacité à influencer ou encourager d’autres structures sur le respect des DH (sphère d’influence). Elle intègre la notion de vigilance ce qui est primordial : le devoir de vigilance passe « par l'identification des risques de non-respect des principes décrits par les droits de l'homme au sein de sa propre structure mais également au sein du territoire où elle exerce ses activités. » Elle pose question sur les droits fondamentaux de travail, la politique salariale et sa gestion, mais aussi sur les fournisseurs auxquels l’entreprise est liée et leurs pratiques des Droits de l’Homme. Elle fait s’interroger sur les modes de production, la main d'œuvre employée, le contexte social et/ou politique lieu de la production, les formes de discrimination et mettre en œuvre des moyens de remédier aux éventuelles atteintes.

    Quelques exemples à suivre : mettre en place une formation à la non-discrimination dans son entreprise, être signataire de la charte de la diversité ou encore préciser et communiquer les sanctions, internes à l’entreprise et légales en cas de harcèlement et de sexisme.


  3. Les relations et conditions de travail : ses domaines d’actions concernent le dialogue social, la santé et la sécurité au travail mais aussi le développement du capital humain. Elle conseille de mettre en œuvre des conditions de travail équitables et satisfaisantes pour ses salariés. De leur créer un environnement favorable à leur épanouissement (dialogue social, rémunérations justes et équitables, respect de leur intimité, employabilité…). Elle interroge les entreprises dans leur démarche RSE sur les questions types suivantes : Comment mon entreprise s'assure-t-elle que les conditions de travail sont conformes à la législation ? Quels moyens je mets en place pour motiver mon personnel ? Quelles actions sont menées dans mon entreprise pour répondre aux exigences d'hygiène, de sécurité et de santé ?

    Il convient pour y répondre de formaliser une politique de préventions des risques, d’écrire et diffuser une charte sur le droit à la déconnexion, de rédiger un guide d’accueil et de bonnes pratiques, ou d’aménager les horaires de travail (arriver plus tôt pour terminer plus tôt, ou à l’inverse plus tard).


  4. L’environnement : parce que chaque entreprise par son activité, sa localisation et sa structure, impacte l'environnement, cette question repose sur 4 points. La prévention de la pollution (émissions dans l’air, rejets dans l’eau, déchets…), l’utilisation durable de ressource (améliorer son efficacité énergétique, écoconception…), l’atténuation des changements climatiques (réduction des gaz à effet de serre), in fine la protection de l’environnement et de la biodiversité (utilisation des sols et des ressources naturelles de manière durable). Elle incite au respect et à la promotion des principes environnementaux, à travers une approche intégrée. À noter qu’aujourd’hui seulement 2% des entreprises intègrent la biodiversité dans leur politique environnementale.

    L’idée est donc de mettre en œuvre une évaluation de l’impact environnemental des actions, d’utiliser des produits éco labélisés, de réaliser une Analyse Cycle de Vie (ACV) ou même de former aux éco gestes et à l’éco conduite. 


  5. La loyauté des pratiques (éthique des affaires) : cette question s’attache à la lutte contre la corruption, la promotion de la Responsabilité Sociétale dans la chaîne de valeur (sensibilisation) au respect des droits de propriété (tant physique qu’intellectuel), à l’engagement politique responsable (transparence en termes de lobbying, interdire la désinformation…) et à la concurrence loyale. L’éthique concerne en effet les valeurs d’honnêteté, d’intégrité et d’équité, c’est pourquoi on s’intéresse à la sélection des fournisseurs, aux critères RSE dans la chaîne de sous-traitance, au choix de fournisseurs locaux et engagées... Ce qui pousse les organisations à se demander comment intégrer des critères RSE dans le cahier des charges et comment vérifier ces critères. 

    Pour y répondre, il est envisageable de mettre en place un suivi du délai de paiement par fournisseur, de sensibiliser les acheteurs aux achats responsables et de faire signer un guide de bonnes pratiques commerciales à l’ensemble des salariés, ou encore de favoriser des fournisseurs locaux.


  6. Questions relatives aux consommateurs : plusieurs domaines d’action lui sont consacrés comme la protection des données et de la vie privée des consommateurs, la consommation durable (surconsommation, respect des animaux…), l’accès aux services essentiels (eau, gaz, électricité…), l’éducation et la sensibilisation, le SAV, l’assistance et la résolution des litiges pour les consommateurs ( traitement des réclamations…) ou encore l’importance des pratiques loyales en matière de commercialisation, d’information et de contrats (pas de termes contractuels abusifs, des infos claires et vraies). Il est alors de mise de se questionner sur les risques liés à l’utilisation des produits de son entreprise ou encore sur les moyens mis en place pour le retour de produits défectueux par exemple.

    Il est possible de mettre place un dispositif de collecte et de mesure de la satisfaction des clients, de réaliser une enquête de satisfaction client, de mettre en place une F.A.Q ou de renforcer des partenariats auprès des territoires.


  7. L’ultime question en non des moindres concerne le développement local et l’intérêt général. Ses domaines d’action sont la santé, l’investissement dans la société, la création d’emplois et le développement de compétences, tout comme le développement des technologies et l’implication auprès des communautés. Il convient que l’organisation se considère comme faisant partie intégrante de la communauté (zone géo ou groupe de personnes partageant des caractéristiques particulières), la reconnaisse et envisage d’apporter son appui aux politiques publiques concernées. On peut se demander comment l'organisation s'implique dans des réponses aux enjeux portés par son territoire d'implication, ou encore comment l'entreprise contribue à la création de richesse sur son territoire.

    Peut être mis en œuvre : un comité de mécénat, un indicateur permettant de définir le pourcentage d’achats locaux, un partenariat avec une action solidaire associant les parties prenantes, travailler avec des ESAT...

La norme structurante des démarches RSE de Rupture Engagée

Si cette norme est si centrale pour Rupture Engagée c’est parce qu’elle rythme son fonctionnement. En effet, notre technique d’accompagnement pour la démarche RSE est basée sur la norme ISO26000. Cette norme comprend l'ensemble des champs d'action qui nous paraissent essentiels pour vous accompagner dans vos démarches RSE.

Démarche RSE

Cette démarche holistique est le référentiel le plus approprié à nos yeux pour penser et construire à vos côtés une démarche RSE solide et pérenne.

Nous vous conseillons grandement de mettre en place une démarche RSE en suivant les principes de cette norme, car c'est la norme RSE la plus complète, crédible, et facile à mettre en œuvre. Vous pouvez nous contacter pour plus d'informations !

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