En 2021, un sondage montre que 78 % des salariés choisiraient à offres équivalentes, de rejoindre une entreprise engagée pour la transition écologique (CSA, Linkedin, ADEME). Ce chiffre témoigne de la montée en puissance de la préoccupation écologique vis-à-vis du monde du travail. Voici quelques bonnes pratiques pour mobiliser ses salariés sur les enjeux de l’environnement, d’après une étude du projet #ECOTAF.
ECOTAF est un projet porté par l’ADEME (Agence De l’Environnement et de Maîtrise de l’Energie) afin de s’intéresser à la mobilisation écologique des salariés en entreprise, et aux dispositifs externes à l’entreprise qui soutiennent cet engagement environnemental et social.
Le projet a d’ailleurs réalisé une étude sur le sujet, en se concentrant sur 12 dispositifs de mobilisation des salariés.
Les chercheurs se sont intéressés aux dispositifs externes à la démarche des organisations, qui s’adressent aux salariés et qui portent sur la transition écologique.
Voici une liste de bonnes pratiques tirées de cette étude pour mobiliser efficacement les salariés d’une société sur les sujets écologiques actuels.
Avant toute chose, il faut intéresser et sensibiliser les salariés. Il existe donc des méthodes particulièrement efficaces comme le travail sur la dimension émotionnelle en s’appuyant sur les expériences et pratiques personnelles. Cela pourra ensuite se répercuter et impulser sur la sphère professionnelle des salariés (comme le sujet des écogestes qui peut s’appliquer autant dans la vie personnelle que dans le cadre de l’activité professionnelle par exemple).
Mais au-delà de la sensibilisation, il faut travailler sur la responsabilité de chacun. Il faut passer le salarié en posture d’acteur et le mobiliser en tant que citoyen et consommateur avec des solutions concrètes, des outils ou même des créations de collectifs.
Pour mobiliser des salariés, le collectif et l’interaction sociale sont des leviers particulièrement efficaces. En effet, selon l’étude du projet ECOTAF, les dispositifs étudiés reposent tous sur la dynamique de groupe. Ils sont tous sous le format temps de rencontre avec des échanges encadrés par un animateur. Des connaissances externes sont également apportées pour nourrir les discussions.
3 leviers vont permettre à cette dynamique de faciliter le passage à l’action :
Il peut donc être intéressant par exemple de créer des réseaux collectifs de salariés pour fédérer, accompagner et impulser la mobilisation écologique. Ces collectifs de salariés vont avoir une action directe en interne et donc, ils vont contribuer à faire vivre sur le long terme une démarche RSE par exemple.
Nommer un ou plusieurs ambassadeurs en interne va permettre une mobilisation plus rapide et plus profonde au sein d’une entreprise. Les salariés vont s’identifier plus facilement à cet ambassadeur, qui va être porte-parole et communicant de la démarche de mobilisation écologique.
Il peut donc être intéressant de nommer un ambassadeur par service ou par activité au sein d’une entreprise (ex : l’ambassadeur du pôle maintenance).
Pour une mobilisation écologique des salariés d’une entreprise, l’engagement des dirigeants et responsables est indispensable. Ils doivent soutenir, encourager et reconnaître la démarche des salariés. C’est également le signe de la bonne santé d’une entreprise : l’implication du corps responsable d’une entreprise peut avoir un impact positif sur le bien-être et la santé des collaborateurs, et donc sur la pérennité de cette dernière.
Une des bonnes pratiques de gouvernance sociétale mises en avant par le projet ECOTAF : le crédit temps écologique alloué par l’entreprise aux salariés sur leur temps de travail. Il va permettre une mise en place d’une stratégie de développement durable plus rapide et plus efficace grâce à la mobilisation des parties prenantes internes à l’entreprise.
Les outils digitaux comme les plateformes web ou les applications mobiles vont permettre de communiquer, accompagner et suivre la démarche. Ils activent différents leviers de mobilisation comme la gamification (système de points pour reconnaître les actions), l’entraînement collectif (possibilité de s’inspirer de la mobilisation des autres salariés) ou encore la valorisation des salariés (répertorier les bonnes pratiques par exemple).
Vous pouvez par exemple créer une plateforme avec un fil d’actualité où les salariés pourront échanger sur les sujets liés à l’écologie (partage de bonnes pratiques, communication sur l’actualité sociale, sociétale et environnementale…). Il existe déjà certaines plateformes comme Zei, un outil de suivi de sa démarche RSE dans le temps.
Voici les différents modes d’implication des salariés, tous basés sur le volontariat :
La mobilisation écologique des salariés en entreprise peut être animée par de nombreux dispositifs comme la Fresque du climat ou encore l’atelier 2 Tonnes. Mais comme pour la mise en place d’une démarche RSE en entreprise, il faut tous les ingrédients pour réaliser une bonne pâte à crêpe. Sensibiliser les salariés, mobiliser les dirigeants d’entreprise, solliciter le collectif… Nombreuses sont les bonnes pratiques pour mobiliser les collaborateurs d’une entreprise sur les enjeux du développement durable.
Pour en savoir plus sur les dispositifs de mobilisation écologique des salariés, consultez l’étude du projet ECOTAF.
Vous souhaitez mettre en place une démarche RSE en entreprise et mobiliser vos salariés sur les enjeux du développement durable ? Contactez-nous.
Republié le 27/03/23
Une démarche RSE ne concerne pas uniquement les actions environnementales, mais aussi les conditions et relations de travail, les relations avec ses fournisseurs, avec ses clients, avec son territoire... etc ! C'est pourquoi, il est important d'avoir en tête les différents thèmes RSE qui composent la démarche de son entreprise.
Avant de se lancer dans une démarche RSE, il convient de rappeler ce qu'est la RSE et ce qu'elle n'est pas pour viser juste.
Ainsi, la Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE) correspond à l’application du développement durable (notion issue du Rapport de Brundtland) en entreprise et comprend diverses dimensions :
La RSE est donc l’application volontaire de ses dimensions et enjeux dans la stratégie et les pratiques d’une entreprise. Cette dernière prend tout son sens lorsqu’on comprend ses fondements et que l’on prend connaissance de ses cadres et référentiels légaux. Les avantages d'une démarche RSE sont réels c'est pourquoi la RSE est plus que jamais, aujourd'hui, une démarche centrale à adopter pour les entreprises !
Les différentes thématiques à aborder pour déployer sa démarche RSE sont très souvent reliées au référentiel auquel la démarche se rattache. Rupture Engagée base son expertise sur la norme ISO26000 qui est une norme de référence créée par l'ISO contenant 7 questions centrales/thèmes centraux.
L'ensemble de ces 7 thèmes RSE permettent ainsi aux entreprises de déployer une démarche RSE complète et ambitieuse.
Afin d'établir sa stratégie RSE et de savoir prioriser les actions à mettre en place il est nécessaire de solliciter ses parties prenantes pour connaître leurs attentes et anticiper vos leviers d'actions.
Puis il est possible de réaliser une matrice de matérialité pour comprendre quels sont les enjeux les plus prioritaires et pertinents pour son entreprise.
Pour commencer, il faut définir un référent RSE, un groupe de travail, les objectifs que l'on souhaite atteindre, et ne pas hésiter à se former à la RSE. Découvrez d'ailleurs nos 3 formations à la RSE en cliquant ici !
Identifier ses parties prenantes, identifier sa matérialité , réaliser son auto-évaluation afin de comprendre quels sont les différentes actions déjà déployées, ainsi que les axes d'amélioration qui ressortent.
Construire et mettre en place son plan d'actions, tout en sensibilisant ses parties prenantes en interne et en externe. Il est d'ailleurs très important d'impliquer et de faire participer ses équipes au déploiement de la démarche RSE
Établir un plan de communication pour l'externe et l'interne (site, réseaux sociaux, affichage, événement...)
Grâce à notre partenariat, Rupture Engagée vous propose de découvrir plus en détails la plateforme Zei, sur laquelle nous vous accompagnons dans la mesure votre démarche RSE, au travers de plus de 40 indicateurs (sociaux, environnementaux, et de gouvernance).
Un outil très pratique pour lancer sa démarche RSE, et faire le point sur ce que l'on fait déjà, et ses axes d'amélioration ! Grâce à notre partenariat avec Zei, nous vous proposons un tarif très accessible, n'hésitez pas à revenir vers nous !
Découvrez notre brochure récapitulative :
Notre check-list :
L’ORSE - L’observatoire de la Responsabilité Sociétale des Entreprises - a rédigé une documentation sur la forêt et son importance dans notre système global. Voici les points les plus importants à retenir.
Selon la FAO, la forêt est “toute forme végétale comprenant des arbres dont les cimes couvrent au moins 10% du sol”. Globalement, il s’agit d’un écosystème complexe rassemblant des éléments végétaux, une faune, une micro-faune et un sol particulier. De plus, il existe une multitude de forêts, qui se rangent dans 5 grands types mondiaux : la forêt boréale, la forêt tempérée, la forêt sub-tempérée, la forêt sub-tropicale et la forêt équatoriale.
Il faut également savoir que 75% des forêts françaises sont privées, et appartiennent donc à des particuliers. En revanche, dans le monde c’est l’inverse, puisque 80% des forêts sont publiques.
De plus, de nombreuses forêts très riches en biodiversité ne sont pas gérées durablement, principalement dans les régions tropicales et subtropicales, souvent pour cause de manque de moyen et de cadre réglementaire.
Enfin, en termes de superficie, celle de la forêt mondiale a fortement diminué, en perdant 178 millions d’hectares entre 1990 et 2020. En France, en revanche, sa surface a doublé en 200 ans. Elle couvre actuellement 31% du territoire métropolitain.
La forêt peut être confrontée à de nombreux risques qui peuvent la fragiliser voire même devenir mortels pour elle.
Premièrement, certains risques sont biotiques, c’est-à-dire liés à un agent biologique tels que les maladies, les plantes, les insectes ou encore les mammifères. Les plus grandes menaces sont les insectes, qui représentent 61% des dommages, et l’augmentation de la population de cerfs, de chevreuils et de sangliers, qui se nourrissent de jeunes pousses d’arbres.
Il y a également des risques abiotiques, donc liés aux aléas physiques et météorologiques tels que le vent, le gel, la sécheresse, le feu ou encore la pollution atmosphérique. Il est facile de constater que le changement climatique risque d’augmenter les risques abiotiques pour les arbres.
La déforestation humaine est également une grande menace pour les forêts, puisque :
Cette déforestation a de nombreuses conséquences : émissions de carbone, perte d’habitat pour les espèces, réduction de leur surface de chasse, fractionnement de leur habitat, interactions avec l’Homme plus fréquentes et souvent fatales, et tout ceci mène à une perte de la biodiversité et des extinctions d’espèces.
Par ailleurs, les forêts primaires abattues ne retrouveront jamais leur écosystème initial.
La forêt rend de nombreux services à l’Homme, et ceux-ci sont souvent sous-estimés.
Le premier service est économique, puisqu'elle est une ressource précieuse pour la construction, le chauffage, le papier ou encore le mobilier… Elle permet grandement d’améliorer nos conditions de vie, tout en étant une ressource renouvelable.
Le second service est écosystémique, donc plutôt écologique, mais permet à notre système de fonctionner car elle :
Et enfin, elle offre un service de récréation et de santé, puisque de nombreuses activités se déroulent en forêt, mais également car s'y balader est bon pour la santé. En effet, une journée passée parmi la végétation permet au corps de produire 30% de cellules immunitaires de plus que lors d’une journée passée en ville.
La forêt est connue pour absorber beaucoup de CO2 atmosphérique. Alors les entreprises, déjà soumises aux quotas d’émission et à la taxe carbone, ont aussi la possibilité de compenser leurs émissions, notamment via des plantations de micro-forêts.
Cependant, cette pratique provoque de nombreux débat car ces plantations ne doivent pas devenir des permis de polluer. Le GIEC recommande par ailleurs de réduire ses émissions avant de les compenser.
Il faut également faire attention à ne pas perturber les écosystèmes en plantant des arbres au mauvais endroit ou de la mauvaise manière. Par exemple, en Russie, la plantation d’arbre à des endroits enneigés n’est pas une bonne solution puisque les arbres, plus foncés que la neige, vont absorber la chaleur, auparavant renvoyée par la neige.
Ainsi, il est aisé de constater que la forêt est un milieu complexe mais extrêmement riche et précieux pour notre société et pour l’écosystème général. Il est donc primordial de protéger nos forêts.
Pour en apprendre plus sur la réglementation, les financements ou encore l’importance de la forêt sur le marché, rendez-vous sur la documentation de l’ORSE.
Si vous souhaitez mettre en place une démarche RSE et réduire au maximum votre impact sur notre écosystème, vous pouvez nous contacter.
Le télétravail est une pratique qui existe depuis de nombreuses années, mais il s’est largement développé durant la crise sanitaire de 2020, et de nombreux salariés ou entreprises ont souhaité continuer à l’appliquer en interne. Il est encadré par des ANI (Accord National Interprofessionnel), focus sur le dernier accord signé.
Pour encadrer le télétravail émergeant durant la crise sanitaire de Covid-19, un nouvel ANI a été signé en 2020, devenant ainsi un guide du dialogue social à mener sur le sujet. L’ORSE a donc, dans ce contexte, réalisé une étude sur de nombreux accords afin de voir comment les entreprises se sont appropriées - ou non - l’ANI de 2020.
De nombreuses informations sont regroupés dans cet Accord, l’ORSE a donc formulé 5 recommandations pour donner à l’ANI 2020 tout son potentiel et activer des leviers d’amélioration :
Sur une étude de 110 accords, voici quelques chiffres significatifs :
Globalement, l’étude de ces accords est intéressante puisqu’elle permet d’avoir une vision globale de la manière dont le télétravail est perçu, mais également car elle permet de connaître certaines bonnes pratiques, telles que la formation au télétravail, la définition de périodes de joignabilité, la mention du droit à la déconnexion…
Pour aller plus loin et découvrir la documentation de l’ORSE en entier, c’est par ici.
N’hésitez pas à nous contacter si vous souhaitez plus d’informations ou si vous souhaitez mettre en place une démarche RSE au sein de votre entreprise.
L’éco-anxiété est un terme qui est rencontré de plus en plus souvent, car de plus en plus de personnes la ressentent. En effet, 72% de la population de 30 pays du monde est inquiète face au changement climatique. Pour comprendre ce terme et l’étendue de ce trouble, l’ORSE et Ipsos ont mené une enquête sur ce sujet. Voici ce qui en ressort.
L’éco-anxiété est un concept qui a émergé dans les années 90, et qui est défini comme une forme de stress pré-traumatique face au changement climatique. Les personnes qui y sont sujettes ressentent une impuissance face à un avenir incertain.
L’éco-anxiété peut se rapprocher d’un autre concept, celui de “solastalgie”, défini en 2003 par Glenn Albercht. La solastalgie représente plutôt la douleur de perdre son habitat, son lieu de réconfort. Le panel d'émotions ressenties est plus large que celui de l’éco-anxiété : colère, tristesse, angoisse, déprime, impuissance, nostalgie.
L’éco-anxiété peut toucher tout le monde, elle devient plus récurrente et touche majoritairement les personnes éduquées et/ou anxieuses. De plus en plus régulièrement, les enfants sont touchés.
Les symptômes principaux sont les suivants :
Ressentir de l’éco-anxiété est normal, puisqu’effectivement, nous constatons de plus en plus de conséquences du changement climatique, et celles-ci ne sont pas positives…
Cependant, il faut veiller à ce que ça ne débouche pas sur un état dépressif généralisé ou un burn out.
Ainsi, il est possible de mettre en place quelques actions pour contrôler ses émotions. Pour commencer, travailler sur ses émotions permet de mieux les comprendre. Il s’agit également de ne pas s’hyper-responsabiliser ni s’hyper-culpabiliser. Enfin, il est également recommandé d’assumer ses émotions, de ne pas rester seul, ou encore d’apprendre à gérer son stress.
Il y a de plus en plus d’enjeux pour l’entreprise, puisque la population, et par conséquent les salariés de l’entreprise, sont de plus en plus éco-anxieux.
De plus, le code du travail, articles L.4121-1 et 2 stipule que “l’employeur prend les mesures nécessaires pour assurer la sécurité et protéger la santé physique et mentale des travailleurs”. Ainsi, l’employeur est dans l’obligation de prendre les mesures nécessaires, notamment en prévention des risques.
D’autant plus que la mise en place d’une démarche RSE, et la sensibilisation des salariés aux problématiques environnementales et climatiques peut créer de l’éco-anxiété.
Ainsi, l’entreprise ne doit pas négliger les Risques Psycho-Sociaux et doit donner toutes les cartes aux salariés pour ne pas trop souffrir d’éco-anxiété. Pour cela, elle peut bien sûr faire appel à la médecine du travail.
Au sein de l’entreprise, les bonnes pratiques à adopter pour réduire cette éco-anxiété sont d’encourager la communication, d’encourager et de valoriser l’engagement des salariés, de faire preuve de vigilance notamment par rapport aux remarques éventuelles des salariés, ou encore, s’assurer de prendre en charge correctement les salariés qui en ont besoin.
Ainsi, il est aisé de constater que l’éco-anxiété est un risque à ne pas négliger lors de la mise en place d’une démarche RSE mais peut être rapidement calmée et contrôlée avec quelques bonnes pratiques.
Si vous avez des questions ou si vous souhaitez mettre en place des ateliers au sein de votre entreprise, vous pouvez nous contacter. Et pour retrouver le document original de l'ORSE, c'est par ici.
Au début de ce mois de novembre 2022, nous avons enregistré un webinaire dédiée à l’économie circulaire. Voici un résumé de ce que nous avons pu dire pendant 30 minutes.
Pour commencer, nous allons expliquer ce que l’on entend par “économie classique”. Cette notion est plutôt simple, il s’agit de fabriquer avec des matières premières neuves, puis d’utiliser l’objet fabriqué, puis, lorsqu’il ne fonctionne plus ou que nous n’en avons plus l’utiliser, le jeter.
Nous nous rendons de plus en plus compte que c’est un modèle qui n’est pas viable surtout en ayant en tête toutes les problématiques environnementales et sociales auxquelles nos sociétés sont confrontées en ce moment.
Il y a donc une autre forme d’économie qui émerge : l’économie circulaire.
Selon le ministère de l’écologie, l’économie circulaire consiste à produire des biens et des services de manière durable en limitant la consommation et le gaspillage des ressources et la production des déchets. Il s’agit de passer d’une société du tout jetable à un modèle économique plus circulaire.
Concrètement, l’économie circulaire propose de repenser nos modes de production et de consommation afin d’optimiser l’utilisation des ressources naturelles et ainsi limiter les déchets générés. Au lieu de jeter, il s’agit de réemployer, de réparer et de recycler.
L’économie circulaire ne concerne pas seulement la fin de vie, elle concerne également la fabrication avec l’éco-conception par exemple, une meilleure consommation, plus durable ou encore des systèmes de réparation efficaces afin d’allonger la durée de vie de l’appareil.
De plus, un autre concept va encore plus loin que l’économie circulaire, il s’agit de l’économie régénératrice, qui pousse encore plus la réduction des impacts.
Il devient primordial de changer de modèle puisque beaucoup de produits sont fabriqués avec des matières premières d’origine fossile et donc non renouvelables, mais surtout leur extraction, leur transformation et leur fin de vie sont extrêmement polluants.
Selon l’OCDE, en 2007, l’économie mondiale a utilisé 60 milliards de tonnes de matières premières, et on pense à 150 milliards de tonnes en 2050. En sachant que la population mondiale est en hausse et que nos habitudes demandent de plus en plus de consommation de biens, ce qui implique une potentielle hausse dans les années à venir.
Ces consommations de biens en augmentation entrainent évidemment une augmentation des empreintes de CO2 mondiales, notamment à cause de la fabrication et une augmentation de la pollution avec l’utilisation et la fin de vie des biens, qui sont souvent insuffisamment recyclés ou réutilisés.
C’est pour cela que changer de modèle vers un modèle plus résilient est indispensable pour réduire au maximum les impacts de nos habitudes et de nos usages.
Premièrement, il existe une loi sur l’économie circulaire, la loi AGEC (loi Anti-Gaspillage pour une Économie Circulaire). Elle est constituée de plusieurs axes principaux :
Cette loi doit donc être appliquée par les entreprises et collectivités.
Il est également possible, pour les citoyens, de rejoindre une association spécialisée dans l’économie circulaire, pour se renseigner, apprendre les bonnes pratiques, voire pour diffuser ses connaissances. Il existe de nombreuses associations sur ce sujet, l’idéal est de choisir une association locale.
Pour ceci, il existe un outil : Cart’éco, qui permet de localiser plus 1500 acteurs de l’économie circulaire et de l’ESS en France, et donc de savoir ce qui se passe près de chez soi.
Il existe également plusieurs ateliers de sensibilisation à l’économie circulaire, tels que la Fresque de l'Économie circulaire. Plus globalement, il est important de se renseigner et de se sensibiliser sur les problématiques environnementales et sociales mondiales, pour comprendre les enjeux globaux. Ne pa shésiter également à consulter le site de L'institut National de l'économie circulaire.
Le premier exemple est un acteur majeur de La Rochelle, il s’agit de La Matière. La Matière est un mélange entre un tiers lieu, une association et une entreprise, créé par Julien Duranceau. Cet acteur est majeur pour l'économie circulaire mais aussi la sobriété et la low-tech. En effet, l'équipe réalise des ateliers de sensibilisation au public, de la revalorisation d’objets inutilisés, et ils accompagnent également les entreprises qui souhaitent mettre en place des démarches de réduction des déchets.
Voici une vidéo de présentation de La Matière :
Un autre acteur local que nous aimerions mettre en avant est Echo-mer. Cette association lutte contre la pollution des océans, et s’implique dans des projets en lien avec la protection de l’environnement et du littoral, et dans le développement durable.
Ils réalisent des ateliers de sensibilisation dans des écoles et aux plaisanciers, des balades citoyennes ou encore des nettoyages du port. Ils ont également un magasin proposant des articles issus de matières recyclées et revalorisées. Ils y vendent des sacs, poufs, coussins paniers et accessoires, à partir de voiles, liège, ou encore poches à huitres.
Ensuite, nous vous invitons à consulter Cart’éco pour trouver les acteurs locaux qui sont proches de chez vous !
Et enfin, si vous souhaitez retrouver le replay du webinaire, le voici !
Et si vous souhaitez découvrir nos autres webinaires, rendez-vous sur notre site internet !
Pour structurer sa démarche RSE, il existe plusieurs cadres et référentiels dont la norme ISO 26000 fait partie. Publiée en novembre 2010, elle a été promulguée par l’Organisation Internationale de Normalisation : l’ISO. Elle permet de définir clairement les notions de développement durable et responsabilité sociétale. L’ISO26000 est une norme d’organisations responsables qui contient un ensemble de lignes directrices. Elle permet ainsi aux entreprises de déployer une démarche RSE complète et ambitieuse.
L’ISO26000 a été élaborée par une approche multi-parties prenantes avec la participation d’experts de plus de 99 pays et de 42 organisations internationales couvrant divers aspects de la responsabilité sociétale. Ces experts étaient tous issus de groupes différents : consommateurs, pouvoirs publics, industrie, travailleurs, ONG… permettant de répondre au maximum aux besoins et souhaits de chacun en termes de démarche RSE. C’est après cinq années de négociation que le texte dépeignant la norme ISO26000 est adopté en septembre 2010 avec 93% des voix des pays participants (5 votes contre, dont l’Inde et les USA). On parle ainsi de consensus international.
Cette norme mettant en lumière la démarche RSE, est donc apparue en France le 1er novembre 2010 et est appliquée dès le 13 novembre 2010. Elle s’applique ainsi à l’organisation dans son ensemble quelle que soit son activité, sa taille ou sa localisation. Elle instaure, d’une part, une réflexion stratégique autour de la démarche RSE. Et coordonne, d’autre part, la mise en œuvre d’actions cohérentes grâce à l’entretien de nombreux textes internationaux sur des problématiques liées à la démarche RSE (GRI, OCDE, Objectifs du DD…).
Selon l’ISO 26000, la norme vise à promouvoir une compréhension commune dans le domaine de la responsabilité sociétale. Elle a pour objectifs d’accompagner les organisations dans l’application des notions de développement durable avec l’aide de plusieurs lignes directrices méthodiquement pensées pour agir sur l’ensemble des aspects de l’organisation.
La norme ISO26000 propose ainsi des recommandations pour structurer sa démarche RSE, elle fait partie des normes non-certifiables. Pour rappel, il existe deux types de normes : les certifiables (qui représentent seulement 5% des normes), et les non-certifiables. Les normes certifiables telles l’ISO 9001 ou l’ISO 14001 sont accréditées par l’État et certifiées par un Organisme certificateur tel l’Afnor qui procède à une évaluation et un audit apportant ainsi son expertise professionnelle. Concrètement, alors qu’une norme certifiable donne des obligations, les normes non-certifiables donne des directions, ce qui se traduit textuellement par « il convient de » plutôt qu’« il faut que ». La norme ISO26000 apparait donc comme un guide modulable en fonction du cas de l’entreprise, on parle d’alignement et non de conformité.
Par ailleurs, on observe qu'une démarche RSE n'est pas obligatoire pour les TPE/PME mais bien issue de volontariat, bien que d'après France Stratégie : "au plus on va pousser la règlementation, au plus cela va inciter les entreprises à prendre de bonnes initiatives en termes d'éthique et d'environnement."
La norme ISO26000 est l’idée que les entreprises, les organisations existent dans et par la société et qu’elles ont des comptes à lui rendre, qu’elles doivent être actrices à part entière du développement durable. Cette dernière permet de :
La norme ISO26000 permettant une démarche RSE efficace est composée de 7 questions centrales interdépendantes.
Il convient de mesurer les impacts qu’une organisation génère au regard de chaque question centrale que la norme ISO26000 cultive. Ces questions lui permettent de concrétiser la mise en place de la démarche RSE. Ce sont donc 7 questions qui sont investies et déclinées en 36 domaines d’actions.
Si cette norme est si centrale pour Rupture Engagée c’est parce qu’elle rythme son fonctionnement. En effet, notre technique d’accompagnement pour la démarche RSE est basée sur la norme ISO26000. Cette norme comprend l'ensemble des champs d'action qui nous paraissent essentiels pour vous accompagner dans vos démarches RSE.
Cette démarche holistique est le référentiel le plus approprié à nos yeux pour penser et construire à vos côtés une démarche RSE solide et pérenne.
Nous vous conseillons grandement de mettre en place une démarche RSE en suivant les principes de cette norme, car c'est la norme RSE la plus complète, crédible, et facile à mettre en œuvre. Vous pouvez nous contacter pour plus d'informations !
Republié le 08/09/22
La Responsabilité Sociétale des Entreprises est une démarche comprenant plusieurs dimensions (environnementales, sociales, éthiques, économiques) et qui correspond à l’application du développement durable au sein des entreprises. Pour y parvenir, cette démarche s’instaure dans différents cadres et objectifs précis. Qu’est-ce que la RSE ? Le sujet a déjà été traité dans notre précédant article ! La suite aujourd'hui pour comprendre ses cadres, normes et différents référentiels !
Pour qu’elle soit structurée et valorisée, la RSE se doit d’être une démarche pensée et investie sous la coupe de deux notions phares : la matérialité et les parties prenantes de l’entreprise. C’est en ce sens que le besoin de mesurer et de faire état de l’environnement initial de l’entreprise se développe.
Mais comment faut-il mesurer ? Et sur la base de quoi ? Telles sont les questions à se poser ! Et ces questions ne sont pas des moindres car elles déterminent précisément le type de démarche RSE employée. En effet, en fonction du référentiel sur lequel on s'appuie la démarche RSE peut s'avérer bien différente.
Le premier référentiel utile dans la mise en place d’une telle démarche est le Global Reporting Initiative. Le GRI a été créé par l’ONG américaine en 1997 et est à l’initiative du Programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE) et de la Coalition for Environmentally Responsible Economies (CERES).
Il se dit être le cadre « [d]es meilleures pratiques pour rendre compte publiquement de ses impacts économiques, environnementaux et sociaux ». Sa mission consiste à développer les directives applicables mondialement en matière de développement durable pour qu’elles puissent rendre compte des performances économiques, environnementales et sociales. Initialement pour des sociétés puis, par la suite, pour n'importe quelle organisation gouvernementale ou non gouvernementale.
Ce premier référentiel type permet de situer sa démarche RSE et de la quantifier. « Chiffrer » est donc son crédo !
Mais le GRI est loin d’être le seul référentiel existant. Le Pacte mondial des Nations Unies fait lui aussi partie des référentiels propres à une démarche RSE. Il se présente comme une charte dénombrant 10 grands principes relatifs aux droits de l’Homme, à l’environnement, aux normes internationales du travail ou encore à la corruption.
Le Pacte mondial, ou Global Compact, est une initiative des Nations unies lancée en 2000 (idée initiale de Kofi Annan, secrétaire général de l’ONU à l’époque) et recensant plus de 1 100 signataires et 600 adhérents.
Ces organisations se sont donc engagées à mettre en œuvre les 10 principes au sein de leur entreprise et à communiquer annuellement sur les progrès réalisés, c’est la Communication sur le Progrès (COP).
Cette mise en ligne rend compte des progrès et accroît le partage d'expérience permettant d'affiner ce qu'est la RSE.
Sans oublier le benjamin des outils indiquant ce qu'est la RSE : les Objectifs de Développement Durable (ODD) ! Ces objectifs définissent 17 priorités pour un développement socialement équitable, sûr d’un point de vue environnemental, économiquement prospère, inclusif et prévisible à l'horizon 2030. Ils ont été adoptés en septembre 2015 par l’ONU dans le cadre de l’Agenda 2030.
Ces différents référentiels traitent aujourd'hui de différents thèmes, au travers de différentes méthodes. Il existe cependant un référentiel complet, concret, et engageant : La norme ISO 26000.
Cette norme se trouve être le référentiel le plus complet pour engager une démarche RSE. Cette norme est LA NORME qui reprend les différents textes propres à la RSE et même qui les dépasse. La norme ISO 26000 c’est le « Chuck Norris des référentiels RSE ». Difficile à croire ? C’est prouvé et approuvé dans notre article dédié : La norme ISO 26000 !
En effet, la norme ISO 26000 est une norme internationale promulguée par l’ISO (Organisation Internationale de Normalisation) en 2010 qui permet d’assimiler le plus efficacement possible ce qu'est la RSE. Elle est l’idée que les entreprises, les organisations existent dans et par la société et qu’elles ont des comptes à lui rendre, qu’elles doivent être actrices à part entière du développement durable.
Pour cela, la norme apporte des lignes directrices relatives à la responsabilité sociétale c’est-à-dire des recommandations afin d’aider les entreprises à définir les modalités d’intégration de la RSE au sein de leur organisation.
Son objectif est clair : contribuer au développement durable !
A noter que cette norme est une norme non certifiable : On ne peut pas être certifié ISO26000, mais on peut suivre cette norme pour prouver son engagement.
Cette norme est composée de 7 questions centrales, elles mêmes divisées en 36 domaines d'actions. Traiter chacun de ces points, c'est la promesse de déployer une démarche RSE globale, complète, et de confiance. En effet, l'ISO26000 ne met aucun thème de côté, et encourage les entreprises à s'engager sur tous ces différents aspects :
La règlementation définit ce qui est obligatoire pour les entreprises. Elle se base sur le code de l’environnement, le code du travail ou encore le code du commerce. C’est avec l’essor du numérique en 2001, que la RSE se voit réglementée avec la loi des Nouvelles Régulations Economiques (NRE).
Cette dernière souhaite prévenir les risques de la mondialisation en exigeant, de la part des entreprises cotées, une transparence d’informations liées aux conséquences sociales et environnementales dans les rapports d’activité/ de gestion.
Puis une dizaine de réglementations sont nées en renfort de cette loi pour protéger l’environnement et répondre à "qu’est-ce que la RSE ?", lui permettant de devenir ce qu’elle est aujourd’hui à savoir une démarche permettant d’assurer la pérennité des entreprises.
Si la règlementation existe bel et bien, elle s’adresse plus spécialement aux grandes entreprises :
Bien que les TPE/PME ne soient pas directement impactées par cette réglementation, il existe des obligations non règlementaires, et de fortes incitations encourageant les plus petites structures à mettre en place une démarche RSE.
On pense notamment à l'attente de la part des grands comptes, qui attendent de la part de leurs fournisseurs (souvent des TPE/PME) un engagement RSE dans le cadre du devoir de vigilance, ou bien des investisseurs qui sont de plus en plus attentifs à ces critères.
On constate aussi l'intégration presque systématique de critères RSE lors d'appels d'offres et de marchés publics.
En conclusion, si les TPE/PME n'ont à ce jour pas de contraintes légales à faire de la RSE, il est évident qu'elles sont de plus en plus incitées à en faire, que ce soit dans un soucis d'anticipation des contraintes, ou d'attentes de la part des différentes parties prenantes (internes, ou externes)
La RSE se définit donc par de nombreuses dimensions qu’il est important de prendre en compte dans sa démarche pour sa propre entreprise. Mais par où commencer ? Comment s'y prendre ? Comment engager ces collaborateurs ? Comment faire vivre ces engagements ?
Que vous ayez des questions sur les règlementations ou la RSE en générale, prenons contact pour en discuter ensemble : un rendez-vous en deux clics juste ici !
Parce qu’une démarche RSE se construit et se pense pas à pas, engageons ensemble votre entreprise dans une démarche RSE efficace et rentable !
Republié le 25/08/22
Parlons peu mais parlons RSE, oui mais qu’est-ce que la RSE ? La RSE, c’est-à-dire la Responsabilité Sociétale des Entreprises, peut être définie par différentes dimensions qu’elle cultive : environnementales, sociales, éthiques et même économiques. Elle nait dès les années 90 et se trouve être aujourd’hui la démarche nécessaire à appliquer au sein des entreprises pour assurer leur pérennité. Voici la première partie de l'article Qu'est-ce que la RSE.
Les questions environnementales ont une origine bien plus lointaine qu’il n’y paraît mais pour comprendre qu’est-ce que la RSE, il faut retourner en 1987 lors de la Commission mondiale sur l’environnement et le développement organisée par l’ONU ; et s’intéresser à ce qui l’a initiée à savoir : le développement durable. Mais le développement durable, c’est quoi si ce n’est la genèse de la RSE ? D’après la définition du rapport Brundtland, le développement durable correspond à “un développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs". Ce dernier repose sur 3 piliers fondamentaux afin d’être vivable, équitable et viable :
Ce sont l’ensemble de ces notions qui constituent et alimentent le développement durable. En outre, les années 90 sont marquées par des crises sociales, environnementales et sanitaires (crise de la vache folle notamment), c’est dans ces conditions critiques que le concept du développement durable prend de l’ampleur et se voit véritablement formalisé. L’idée phare que l’être humain doit se développer d’une façon durable et soutenable pour permettre la préservation des conditions de vie des générations futures prend tout son sens lors de multiples rassemblements internationaux visant à appliquer ce concept avec le Sommet de la Terre en 1992 à Rio, la CCNUCC ou encore le protocole de Kyoto.
À la question "qu'est-ce que la RSE?", il faut bien se familiariser avec le fait que cette démarche est née dans cet élan de prise de conscience collective sur l’importance de protéger et préserver notre environnement/ notre planète. Elle s’affirme ainsi comme « l'intégration volontaire par les entreprises de préoccupations sociales et environnementales à leurs activités commerciales et leurs relations avec les parties prenantes” d’après la Commission Européenne.
La Responsabilité Sociétale des Entreprises s’intéresse donc à la capacité de ces dernières à prendre en compte volontairement et/ou juridiquement en leur sein des enjeux sociétaux, environnementaux, économiques et éthiques. Cette prise en compte doit s’inscrire dans la stratégie et les pratiques de l’entreprise. In fine, la RSE est l’application du développement durable et ses fondements en entreprise.
Maintenant que la RSE est lisible comme un livre ouvert, il ne faut pas s’arrêter en si bon chemin ! Maîtriser ce qu’est la RSE passe aussi par la connaissance de quelques chiffres clés !
Comprendre "qu’est-ce que la RSE?" c’est comprendre que la RSE se retrouve dans beaucoup d’entreprises parfois même de façon inconsciente pour les dirigeants. On note en 2020 que 90% des dirigeants de PME/ETI françaises mènent des actions RSE alors qu’elles n’ont aucune obligation de publier de rapport dédié. Cependant, ces actions RSE ne sont pas toujours structurées, lorsqu’on s’intéresse aux structures qui possèdent des documents formalisés, des politiques rédigées ces taux diminuent nettement : 50% des dirigeants de PME/ETI ont une véritable démarche RSE et 25% une démarche structurée avec un plan d’actions à court ou moyen terme d'après Bpifrance Le lab.
Or l’engagement sociétal d’une entreprise est aujourd'hui plus que jamais nécessaire à sa survie, 55% des salariés (et 75% des millenials) estiment que l’engagement sociétal d’une entreprise est plus important que le salaire d’après Cone Communications en 2017. Par ailleurs, 65% des consommateurs achètent ou boycottent une marque selon ses prises de position et son degré d’implication RSE soit +15 points entre 2017 et 2018.
“Consommer mieux” est le projet porté par les parties prenantes externes des entreprises, de nouveaux clients intransigeants, mais aussi et surtout les parties prenantes internes qui ont cette volonté de s’impliquer et d’être impliqués ce qui poussent les entreprises à revoir leur stratégie et à penser leur démarche RSE. En effet, 70% des salariés français voudraient être plus impliqués dans la stratégie RSE de leur entreprise, d'après le Baromètre RSE Ekodev, Des enjeux et des hommes-Occurrence, novembre 2017. Il ne faut donc plus hésiter à entreprendre une telle démarche mais bien foncer, agir en faisant de la RSE la réponse à cette société en pleine mutation !
Comme le dit le dicton “Seul on plus vite, ensemble on va plus loin”, c’est pourquoi les entreprises ont besoin d’être accompagnées dans la structuration, la valorisation et l’animation de leur démarche RSE.
La Responsabilité Sociétale des Entreprises s’accompagne de deux notions fondamentales. La première est la matérialité qui correspond à “ce qui peut avoir un impact significatif sur une entreprise, ses activités et sa capacité à créer de la valeur financière et extra-financière pour elle-même et ses parties prenantes” (Novethic). La matérialité c’est une approche méthodique et analytique de l’entreprise permettant de prioriser et hiérarchiser les enjeux pertinents pour orienter de façon précise la démarche RSE. Elle peut s’exprimer au travers d’entretiens, d’enquêtes ou de questionnaires adressés aux parties prenantes de l’entreprise, par exemple, afin d’obtenir une vision claire et générale de l’environnement qui la composent.
Le deuxième aspect et non des moindres pour appréhender ce qu'est la RSE est comme on peut l’imaginer : les parties prenantes de l’entreprise ! Elles regroupent "l’ensemble de ceux qui participent à la vie économique de l’entreprise (salariés, clients, fournisseurs, actionnaires), de ceux qui observent l’entreprise (syndicats, ONG), et de ceux qu’elle influence plus ou moins directement (société civile, collectivité locale)”.
Il ne peut donc pas y avoir une démarche RSE structurée, solide et efficace sans prise en compte de la matérialité et des parties prenantes de l’entreprise. Ces deux notions sont indissociables quand on s’interroge sur "qu’est-ce que la RSE?". Elles sont le ciment qui forge et alimente une telle démarche et permettent en partie de positionner la RSE comme un levier de sortie de crise. Mais alors qu’est-ce que la RSE sans matérialité et sans prise en compte des parties prenantes de l'entreprise ? C’est une démarche RSE à repenser et à faire évoluer ! Pourquoi donc ne pas être formé et accompagné dans ce sens ?!
Pour continuer d'en apprendre plus sur la RSE, rendez-vous dans deux semaines pour notre article Qu'est-ce que la RSE, partie 2 !
Le Comité Social et Economique (CSE) et la Responsabilité Sociale des Entreprises (RSE) abordent souvent des sujets identiques, cependant, ils sont rarement associés, dans les esprits des collaborateurs. Nous allons voir en quoi ils se ressemblent.
Le CSE, Comité Social et Économique, est une instance représentative du personnel, obligatoire pour toute entreprise de plus de 11 salariés. Le nombre de personnes qui le composent varie en fonction de l’effectif de l’entreprise.
Le CSE a une place très importante dans l’entreprise, puisqu’il a pour mission d’informer l’employeur lorsque des réclamations sont formulées sur les sujets suivants :
Elle contribue donc à la surveillance des conditions de travail chez les salariés, et notamment via la santé et la sécurité.
Le CSE a également un droit d’alerte pour signaler toute pratique suspecte ou qui porte atteinte à la loi, notamment sur les sujets suivants : recours abusif à des contrats précaires, transparence sur la situation financière de l’entreprise, atteinte au droit des personnes, situation de danger grave et imminent en matière de santé publique ou d’environnement…
Le CSE constitue donc une instance de représentation des salariés primordiale pour tous.
Pour rappel, la RSE est la Responsabilité Sociétale des Entreprises. Elle concerne donc de nombreuses questions sociales, environnementales, et de gouvernance. Elle repose sur la norme ISO26000, qui est structurée en 7 thèmes : gouvernance, relations et conditions de travail, droits de l’homme, environnement, loyauté des pratiques, questions relatives aux consommateurs, communautés et développement local.
Pour approfondir le sujet de la RSE, rendez-vous sur notre article à ce sujet.
Le CSE va avoir un pouvoir sur de nombreux sujets, tels que les conditions de travail, bien sûr, puisqu’il représente le personnel, mais également sur les sujets sur lesquels il a un droit d’alerte.
De plus, la Loi Climat a permis d’élargir les prérogatives du CSE à propos de l’environnement et de la transition écologique, lui donna ainsi la possibilité d'agir plus efficacement dessus.
Ainsi, le CSE aborde des sujets qui sont très liés à ceux de la RSE, puisqu’ils se rapprochent des 7 thèmes de la norme ISO26000.
De plus, dans le cadre de la démarche RSE, les élus du CSE peuvent être mis activement à contribution des manières suivantes :
Ainsi, la stratégie RSE a tout à gagner à impliquer le CSE, et inversement, puisqu’ils sont complémentaires.
Le CSE, qui a un fort pouvoir de représentation auprès des salariés, peut donc permettre une transition écologique et sociale plus efficace et pérenne.