Pour structurer sa démarche RSE, il existe plusieurs cadres et référentiels dont la norme ISO26000 fait partie. Publiée en novembre 2010, elle a été promulguée par l’Organisation Internationale de Normalisation : l’ISO. Elle permet de définir clairement les notions de développement durable et responsabilité sociétale. L’ISO26000 est une norme d’organisations responsables qui contient un ensemble de lignes directrices. Elle permet ainsi aux entreprises de déployer une démarche RSE complète et ambitieuse.
L’ISO26000 a été élaborée par une approche multi-parties prenantes avec la participation d’experts de plus de 99 pays et de 42 organisations internationales couvrant divers aspects de la responsabilité sociétale. Ces experts étaient tous issus de groupes différents : consommateurs, pouvoirs publics, industrie, travailleurs, ONG… permettant de répondre au maximum aux besoins et souhaits de chacun en termes de démarche RSE. C’est après cinq années de négociation que le texte dépeignant la norme ISO26000 est adopté en septembre 2010 avec 93% des voix des pays participants (5 votes contre, dont l’Inde et les USA). On parle ainsi de consensus international.
Cette norme mettant en lumière la démarche RSE, est donc apparue en France le 1er novembre 2010 et est appliquée dès le 13 novembre 2010. Elle s’applique ainsi à l’organisation dans son ensemble quelle que soit son activité, sa taille ou sa localisation. Elle instaure, d’une part, une réflexion stratégique autour de la démarche RSE. Et coordonne, d’autre part, la mise en œuvre d’actions cohérentes grâce à l’entretien de nombreux textes internationaux sur des problématiques liées à la démarche RSE (GRI, OCDE, Objectifs du DD…).
Selon l’ISO 26000, la norme vise à promouvoir une compréhension commune dans le domaine de la responsabilité sociétale. Elle a pour objectifs d’accompagner les organisations dans l’application des notions de développement durable avec l’aide de plusieurs lignes directrices méthodiquement pensées pour agir sur l’ensemble des aspects de l’organisation.
La norme ISO26000 propose ainsi des recommandations pour structurer sa démarche RSE, elle fait partie des normes non-certifiables. Pour rappel, il existe deux types de normes : les certifiables (qui représentent seulement 5% des normes), et les non-certifiables. Les normes certifiables telles l’ISO 9001 ou l’ISO 14001 sont accréditées par l’État et certifiées par un Organisme certificateur tel l’Afnor qui procède à une évaluation et un audit apportant ainsi son expertise professionnelle. Concrètement, alors qu’une norme certifiable donne des obligations, les normes non-certifiables donne des directions, ce qui se traduit textuellement par « il convient de » plutôt qu’« il faut que ». La norme ISO26000 apparait donc comme un guide modulable en fonction du cas de l’entreprise, on parle d’alignement et non de conformité.
Par ailleurs, on observe qu'une démarche RSE n'est pas obligatoire pour les TPE/PME mais bien issue de volontariat, bien que d'après France Stratégie : "au plus on va pousser la règlementation, au plus cela va inciter les entreprises à prendre de bonnes initiatives en termes d'éthique et d'environnement."
La norme ISO26000 est l’idée que les entreprises, les organisations existent dans et par la société et qu’elles ont des comptes à lui rendre, qu’elles doivent être actrices à part entière du développement durable. Cette dernière permet de :
La norme ISO26000 permettant une démarche RSE efficace est composée de 7 questions centrales interdépendantes.
Il convient de mesurer les impacts qu’une organisation génère au regard de chaque question centrale que la norme ISO26000 cultive. Ces questions lui permettent de concrétiser la mise en place de la démarche RSE. Ce sont donc 7 questions qui sont investies et déclinées en 36 domaines d’actions.
Si cette norme est si centrale pour Rupture Engagée c’est parce qu’elle rythme son fonctionnement. En effet, notre technique d’accompagnement pour la démarche RSE est basée sur la norme ISO26000. Cette norme comprend l'ensemble des champs d'action qui nous paraissent essentiels pour vous accompagner dans vos démarches RSE.
Cette démarche holistique est le référentiel le plus approprié à nos yeux pour penser et construire à vos côtés une démarche RSE solide et pérenne.
Nous vous conseillons grandement de mettre en place une démarche RSE en suivant les principes de cette norme, car c'est la norme RSE la plus complète, crédible, et facile à mettre en œuvre. Vous pouvez nous contacter à bonjour@ruptureengagee.com pour plus d'informations !
Le Label LUCIE est le label RSE de référence, pour les TPE/PME. LUCIE est avant tout une démarche de progrès en RSE, qui encourage et accompagne les entreprises à mettre en place un plan d'actions, afin de progresser en RSE. Marion MARTINEZ, fondatrice de Rupture Engagée, a travaillé 2 ans pour ce label, et est maintenant consultante référencée LUCIE ! Cela veut dire que nous pouvons vous accompagner dans cette démarche de labellisation !
LUCIE, c'est une offre RSE complète et globale, à destination des TPE et PME. Quand elle est intégrée au cœur de la stratégie, la RSE est un réel levier de performance et de pérennité pour les entreprises. LUCIE fait donc la promotion d'une RSE sincère, qui a un impact positif sur les hommes et le territoire.
Depuis 2007, LUCIE propose des accompagnements accessibles quels que soient votre niveau, votre taille ou vos moyens. Leurs outils sont construits à partir des grands référentiels internationaux (ISO 26000, ODD, ISO 14001, etc.). Grâce à eux, il est plus facile de mettre en œuvre une démarche RSE qui contribue à la performance de votre organisation.
Une démarche RSE présente de nombreux avantages : Cela vous permet d'augmenter la performance globale de votre entreprise, attirer et fidéliser vos collaborateurs, vous différencier sur le marché pour attirer de nouveaux clients, et surtout, contribuer à la résolution des problématiques sociales et environnementales.
Unique en Europe, la Communauté LUCIE est constituée d’acteurs engagés en
RSE et déterminés à impacter positivement leurs territoires. Partageant les mêmes valeurs, les membres de la Communauté LUCIE se réunissent régulièrement dans toute la France pour co-construire la RSE de demain.
Pour découvrir leur brochure, RDV ici !
Marion MARTINEZ, fondatrice dirigeante de Rupture Engagée a travaillé durant près de 2 ans pour le Label LUCIE. Ainsi, nous connaissons bien les méthodes et les spécificités du Label ! Depuis Janvier 2021, Marion est consultante référencée LUCIE, ce qui veut dire qu'elle peut vous accompagner dans le processus de labellisation, ou dans le parcours 1,2,3 LUCIE, qui vous permet de vous former à la RSE et de vous auto-évaluer, selon la norme ISO26000.
Il existe de nombreuses possibilités pour se faire certifier ou labelliser RSE. LUCIE est la démarche la plus crédible, mais aussi la plus engageante. Elle vous concernera si vous avez un engagement sincère ! et que vous avez à cœur de progresser.
Pour plus d'informations, vous pouvez contacter Marion MARTINEZ sur marion@ruptureengagee.com.
A bientôt !
Publié le 27/12/20
Initier une démarche RSE au sein de son entreprise comporte de nombreux avantages pour sa gouvernance et sa pérennité. Bien que ce type de démarche soit investie par beaucoup d’entreprises et notamment par les TPE et PME, peu d'entre elles développent des démarches RSE structurées et valorisées. En effet, d'après une étude de Bpifrance Le Lab, 50% des dirigeants de PME ont une véritable démarche RSE ! Mais uniquement 25% ont une démarche structurée avec un plan d'actions à court ou moyen terme. C’est pourquoi il est essentiel de connaître sans plus tarder les avantages d’une démarche RSE. Ça tombe bien, on vous dit tout dans cet article !
Pour rappel, la Responsabilité Sociétale des Entreprises correspond à l’application du développement durable en entreprise et comprend diverses dimensions : sociales, environnementales, éthiques et économiques. La RSE est donc l’application volontaire de ses dimensions et enjeux dans la stratégie et les pratiques d’une entreprise. Cette dernière prend tout son sens lorsqu’on comprend ses fondements et que l’on prend connaissance de ses cadres et référentiels légaux. Les avantages d'une démarche RSE sont réels c'est pourquoi la RSE est plus que jamais, aujourd'hui, une démarche centrale à adopter pour les entreprises !
La structuration, c'est-à-dire le processus visant l’organisation, la configuration et l’articulation de procédés, est la clé pour engager son entreprise et ainsi découvrir les avantages d’une démarche RSE. Pour dégager ces fameux avantages d’une démarche RSE, vous l’aurez compris : il faut structurer ! Oui, mais pourquoi ?
Structurer sa démarche RSE est une étape indispensable pour :
- Mettre en place de véritables engagements
- Travailler sur tous les thèmes de la RSE
- Communiquer sur les actions RSE et les valoriser
- Être crédible auprès de ses parties prenantes
- Tirer profit des avantages d'une démarche RSE efficace et rentable.
Mais quels sont ces avantages d'une démarche RSE ?
Les avantages d’une démarche RSE sont nombreux ... mais en voici quelques-uns pour y voir un peu plus clair :
Anticiper les contraintes et prévoir les risques :
Si aujourd'hui les TPE/PME n'ont pas d'obligations légales de faire de la RSE, cela ne saurait tarder, alors autant prendre de l'avance sur ces sujets. De plus, identifier les risques permet de mieux les prévenir, et mieux les gérer. Cela permet donc de réduire les risques sociaux et environnementaux, et la réparation qui peut être nécessaire ..!
Réduire les coûts liés à l'activité de l'entreprise :
Évidemment, une démarche RSE permet de réaliser des économies. Réduction des consommations d'eau, d'énergie, de papier, réduction des coûts liés au turnover, à l’absentéisme, augmentation de la performance ... Une démarche RSE rapporte de l'argent, et c'est mesurable concrètement !
Améliorer la qualité de vos services et votre valeur ajoutée :
En co-construisant de nouvelles solutions avec vos parties prenantes, pour répondre à de nouveaux besoins.
Améliorer la réputation de votre entreprise :
Une démarche RSE structurée permet d'améliorer votre image de marque, et peut devenir un véritable facteur de différenciation auprès de vos concurrents, lors d'appel d'offre, etc.
Attirer et garder des talents :
76% des millénials estiment que l'engagement sociétal d'une entreprise est plus important que le salaire. Un salarié qui se sentira aligné avec vos valeurs, sera fidèle à votre entreprise et sera plus performant au quotidien.
Fédérer les collaborateurs autour d'un projet commun :
Les collaborateurs souhaitent être impliqués dans la démarche RSE de leur boite ! C'est un véritable facteur de cohésion et de responsabilisation des équipes.
Développer des relations durables avec vos parties prenantes :
En les identifiant, les hiérarchisant, vous pouvez développer une véritable relation de confiance et de coopération avec elles.
Améliorer la performance de l'entreprise :
Evidemment ! Une démarche RSE structurée et suivie est rentable, et permettra à votre entreprise d'être plus performante.
Oui, les avantages d’une démarche RSE sont nombreux ! Mais pour les obtenir, il n'y a pas de secret : encore une fois, il faut structurer sa démarche RSE.
Structuration, anticipation et amélioration telles sont les promesses et les avantages d’une démarche RSE efficace et rentable !
Pour aller plus loin, découvrez notre brochure sur la valorisation de vos engagements RSE :
Vous faites sûrement déjà de la RSE sans le savoir, et vous avez peut-être déjà commencé à structurer votre démarche. Bravo !
Et maintenant, si on voyait ensemble comment aller un cran plus loin ?
Nous vous proposons d'organiser un échange téléphonique dans les jours qui viennent, afin de déterminer ensemble les prochaines étapes afin de structurer davantage votre démarche RSE !
Publié le 21/12/20
La Responsabilité Sociétale des Entreprises est une démarche comprenant plusieurs dimensions (environnementales, sociales, éthiques, économiques) et qui correspond à l’application du développement durable au sein des entreprises. Pour y parvenir, cette démarche s’instaure dans différents cadres et objectifs précis. Qu’est-ce que la RSE ? Le sujet a déjà été traité dans notre premier article ! La suite aujourd'hui pour comprendre ses cadres, normes et différents référentiels !
Pour qu’elle soit structurée et valorisée, la RSE se doit d’être une démarche pensée et investie sous la coupe de deux notions phares : la matérialité et les parties prenantes de l’entreprise. C’est en ce sens que le besoin de mesurer et de faire état de l’environnement initial de l’entreprise se développe.
Mais comment faut-il mesurer ? Et sur la base de quoi ? Telles sont les questions à se poser ! Et ces questions ne sont pas des moindres car elles déterminent précisément le type de démarche RSE employée. En effet, en fonction du référentiel sur lequel on s'appuie la démarche RSE peut s'avérer bien différente.
Le premier référentiel utile dans la mise en place d’une telle démarche est le Global Reporting Initiative. Le GRI a été créé par l’ONG américaine en 1997 et est à l’initiative du Programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE) et de la Coalition for Environmentally Responsible Economies (CERES).
Il se dit être le cadre « [d]es meilleures pratiques pour rendre compte publiquement de ses impacts économiques, environnementaux et sociaux ». Sa mission consiste à développer les directives applicables mondialement en matière de développement durable pour qu’elles puissent rendre compte des performances économiques, environnementales et sociales. Initialement pour des sociétés puis, par la suite, pour n'importe quelle organisation gouvernementale ou non gouvernementale.
Ce premier référentiel type permet de situer sa démarche RSE et de la quantifier. « Chiffrer » est donc son crédo !
Mais le GRI est loin d’être le seul référentiel existant. Le Pacte mondial des Nations Unies fait lui aussi partie des référentiels propres à une démarche RSE. Il se présente comme une charte dénombrant 10 grands principes relatifs aux droits de l’Homme, à l’environnement, aux normes internationales du travail ou encore à la corruption.
Le Pacte mondial, ou Global Compact, est une initiative des Nations unies lancée en 2000 (idée initiale de Kofi Annan, secrétaire général de l’ONU à l’époque) et recensant plus de 1 100 signataires et 600 adhérents.
Ces organisations se sont donc engagées à mettre en œuvre les 10 principes au sein de leur entreprise et à communiquer annuellement sur les progrès réalisés, c’est la Communication sur le Progrès (COP).
Cette mise en ligne rend compte des progrès et accroît le partage d'expérience permettant d'affiner qu’est-ce que la RSE.
Sans oublier le benjamin des outils indiquant qu’est-ce que la RSE : les Objectifs de Développement Durable (ODD) ! Ces objectifs définissent 17 priorités pour un développement socialement équitable, sûr d’un point de vue environnemental, économiquement prospère, inclusif et prévisible à l'horizon 2030. Ils ont été adoptés en septembre 2015 par l’ONU dans le cadre de l’Agenda 2030.
Ces différents référentiels traitent aujourd'hui de différents thèmes, au travers de différentes méthodes. Il existe cependant un référentiel complet, concret, et engageant : La norme ISO 26000.
Cette norme se trouve être le référentiel le plus complet pour engager une démarche RSE. Cette norme est LA NORME qui reprend les différents textes propres à la RSE et même qui les dépasse. La norme ISO 26000 c’est le « Chuck Norris des référentiels RSE ». Difficile à croire ? C’est prouvé et approuvé dans notre article dédié : La norme ISO 26000 !
En effet, la norme ISO 26000 est une norme internationale promulguée par l’ISO (Organisation Internationale de Normalisation) en 2010 qui permet d’assimiler le plus efficacement possible qu’est-ce que la RSE. Elle est l’idée que les entreprises, les organisations existent dans et par la société et qu’elles ont des comptes à lui rendre, qu’elles doivent être actrices à part entière du développement durable.
Pour cela, la norme apporte des lignes directrices relatives à la responsabilité sociétale c’est-à-dire des recommandations afin d’aider les entreprises à définir les modalités d’intégration de la RSE au sein de leur organisation.
Son objectif est clair : contribuer au développement durable !
A noter que cette norme est une norme non certifiable : On ne peut pas être certifié ISO26000, mais on peut suivre cette norme pour prouver son engagement.
Cette norme est composée de 7 questions centrales, eux mêmes divisés en 36 domaines d'actions. Traiter chacun de ces points, c'est la promesse de déployer une démarche RSE globale, complète, et de confiance. En effet, l'ISO26000 ne met aucun thème de coté, et encourage les entreprises à s'engager sur tous ces différents aspects :
La règlementation définit ce qui est obligatoire pour les entreprises. Elle se base sur le code de l’environnement, le code du travail ou encore le code du commerce. C’est avec l’essor du numérique en 2001, que la RSE se voit réglementée avec la loi des Nouvelles Régulations Economiques (NRE).
Cette dernière souhaite prévenir les risques de la mondialisation en exigeant, de la part des entreprises cotées, une transparence d’informations liées aux conséquences sociales et environnementales dans les rapports d’activité/ de gestion.
Puis une dizaine de réglementations sont nées en renfort de cette loi pour protéger l’environnement et répondre à qu’est-ce que la RSE, lui permettant de devenir ce qu’elle est aujourd’hui à savoir une démarche permettant d’assurer la pérennité des entreprises.
Si la règlementation existe bel et bien, elle s’adresse plus spécialement aux grandes entreprises :
Bien que les TPE/PME ne soient pas directement impactées par cette réglementation, il existe des obligations non règlementaires, et de fortes incitations encourageant les plus petites structures à mettre en place une démarche RSE.
On pense notamment à l'attente de la part des grands comptes, qui attendent de la part de leurs fournisseurs (souvent des TPE/PME) un engagement RSE dans le cadre du devoir de vigilance, ou bien des investisseurs qui sont de plus en plus attentifs à ces critères.
On constate aussi l'intégration presque systématique de critères RSE lors d'appels d'offres et de marchés publics.
En conclusion, si les TPE/PME n'ont à ce jour pas de contraintes légales à faire de la RSE, il est évident qu'elles sont de plus en plus incitées à en faire, que ce soit dans un soucis d'anticipation des contraintes, ou d'attentes de la part des différentes parties prenantes (internes, ou externes)
La RSE se définit donc par de nombreuses dimensions qu’il est important de prendre en compte dans sa démarche pour sa propre entreprise. Mais par où commencer ? Comment s'y prendre ? Comment engager ces collaborateurs ? Comment faire vivre ces engagements ?
Que vous ayez des questions sur les règlementations ou la RSE en générale, prenons contact pour en discuter ensemble : un rendez-vous en deux clics juste ici !
Parce qu’une démarche RSE se construit et se pense pas à pas, engageons ensemble votre entreprise dans une démarche RSE efficace et rentable !
Publié le 11/12/20
Parlons peu mais parlons RSE, oui mais qu’est-ce que la RSE ? La RSE, c’est-à-dire la Responsabilité Sociétale des Entreprises, peut être définie par différentes dimensions qu’elle cultive : environnementales, sociales, éthiques et même économiques. Elle nait dès les années 90 et se trouve être aujourd’hui la démarche nécessaire à appliquer au sein des entreprises pour assurer leur pérennité. Voici la première partie de l'article Qu'est-ce que la RSE.
Les questions environnementales ont une origine bien plus lointaine qu’il n’y paraît mais pour comprendre qu’est-ce que la RSE, il faut retourner en 1987 lors de la Commission mondiale sur l’environnement et le développement organisée par l’ONU et s’intéresser à ce qui l’a initiée à savoir : le développement durable. Mais le développement durable, c’est quoi si ce n’est la genèse de la RSE ? D’après la définition du rapport Brundtland, le développement durable correspond à “un développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs". Ce dernier repose sur 3 piliers fondamentaux afin d’être vivable, équitable et viable :
Ce sont l’ensemble de ces notions qui constituent et alimentent le développement durable. En outre, les années 90 sont marquées par des crises sociales, environnementales et sanitaires (crise de la vache folle notamment), c’est dans ces conditions critiques que le concept du développement durable prend de l’ampleur et se voit véritablement formalisé. L’idée phare que l’être humain doit se développer d’une façon durable et soutenable pour permettre la préservation des conditions de vie des générations futures prend tout son sens lors de multiples rassemblements internationaux visant à appliquer ce concept avec le Sommet de la Terre en 1992 à Rio, la CCNUCC ou encore le protocole de Kyoto.
À la question qu'est-ce que la RSE, il faut bien se familiariser avec le fait que cette démarche est née dans cet élan de prise de conscience collective sur l’importance de protéger et préserver notre environnement/ notre planète. Elle s’affirme ainsi comme « l'intégration volontaire par les entreprises de préoccupations sociales et environnementales à leurs activités commerciales et leurs relations avec les parties prenantes” d’après la Commission Européenne.
La Responsabilité Sociétale des Entreprises s’intéresse donc à la capacité de ces dernières à prendre en compte volontairement et/ou juridiquement en leur sein des enjeux sociétaux, environnementaux, économiques et éthiques. Cette prise en compte doit s’inscrire dans la stratégie et les pratiques de l’entreprise. In fine, la RSE est l’application du développement durable et ses fondements en entreprise.
Maintenant que la RSE est lisible comme un livre ouvert, il ne faut pas s’arrêter en si bon chemin ! Maîtriser qu’est que la RSE passe aussi par la connaissance de quelques chiffres clés !
Comprendre qu’est-ce que la RSE c’est comprendre que la RSE se retrouve dans beaucoup d’entreprises parfois même de façon inconsciente pour les dirigeants. On note en 2020 que 90% des dirigeants de PME/ETI françaises mènent des actions RSE alors qu’elles n’ont aucune obligation de publier de rapport dédié. Cependant, ces actions RSE ne sont pas toujours structurées, lorsqu’on s’intéresse aux structures qui possèdent des documents formalisés, des politiques rédigées ces taux diminuent nettement : 50% des dirigeants de PME/ETI ont une véritable démarche RSE et 25% une démarche structurée avec un plan d’actions à court ou moyen terme d'après Bpifrance Le lab.
Or l’engagement sociétal d’une entreprise est aujourd'hui plus que jamais nécessaire à sa survie, 55% des salariés (et 75% des millenials) estiment que l’engagement sociétal d’une entreprise est plus important que le salaire d’après Cone Communications en 2017. Par ailleurs, 65% des consommateurs achètent ou boycottent une marque selon ses prises de position et son degré d’implication RSE soit +15 points entre 2017 et 2018.
“Consommer mieux” est le projet porté par les parties prenantes externes des entreprises, de nouveaux clients intransigeants, mais aussi et surtout les parties prenantes internes qui ont cette volonté de s’impliquer et d’être impliqués ce qui poussent les entreprises à revoir leur stratégie et à penser leur démarche RSE. En effet, 70% des salariés français voudraient être plus impliqués dans la stratégie RSE de leur entreprise, d'après le Baromètre RSE Ekodev, Des enjeux et des hommes-Occurrence, novembre 2017. Il ne faut donc plus hésiter à entreprendre une telle démarche mais bien foncer, agir en faisant de la RSE la réponse à cette société en pleine mutation !
Comme le dit le dicton “Seul on plus vite, ensemble on va plus loin”, c’est pourquoi les entreprises ont besoin d’être accompagnées dans la structuration, la valorisation et l’animation de leur démarche RSE.
La Responsabilité Sociétale des Entreprises s’accompagne de deux notions fondamentales. La première est la matérialité qui correspond à “ce qui peut avoir un impact significatif sur une entreprise, ses activités et sa capacité à créer de la valeur financière et extra-financière pour elle-même et ses parties prenantes” (Novethic). La matérialité c’est une approche méthodique et analytique de l’entreprise permettant de prioriser et hiérarchiser les enjeux pertinents pour orienter de façon précise la démarche RSE. Elle peut s’exprimer au travers d’entretiens, d’enquêtes ou de questionnaires adressés aux parties prenantes de l’entreprise, par exemple, afin d’obtenir une vision claire et générale de l’environnement qui la composent.
Le deuxième aspect et non des moindres pour appréhender qu’est-ce que la RSE est comme on peut l’imaginer : les parties prenantes de l’entreprise ! Elles regroupent "l’ensemble de ceux qui participent à la vie économique de l’entreprise (salariés, clients, fournisseurs, actionnaires), de ceux qui observent l’entreprise (syndicats, ONG), et de ceux qu’elle influence plus ou moins directement (société civile, collectivité locale)”.
Il ne peut donc pas y avoir une démarche RSE structurée, solide et efficace sans prise en compte de la matérialité et des parties prenantes de l’entreprise. Ces deux notions sont indissociables quand on s’interroge sur qu’est-ce que la RSE. Elles sont le ciment qui forgent et aliment une telle démarche et permettent en partie de positionner la RSE comme un levier de sortie de crise. Mais alors qu’est-ce que la RSE sans matérialité et sans prise en compte des parties prenantes de l'entreprise ? C’est une démarche RSE à repenser et à faire évoluer ! Pourquoi donc ne pas être formé et accompagné dans ce sens ?!
Pour continuer d'en apprendre plus sur la RSE, rendez-vous la semaine prochaine pour notre article Qu'est-ce que la RSE, partie 2 !
2 constats :
👉 Mon engagement pour la planète me pousse à faire de mon mieux chaque jour ..! Cependant je suis loin d'être parfaite, je génère encore quelques déchets, notamment les emballages cartons
👉 Les événements professionnels, comme PRODURABLE la semaine prochaine, sont l'occasion parfaite pour réseauter..! Et échanger des cartes de visites !
❗ Challenge : comment limiter l'impact des cartes de visite, qui finissent souvent très rapidement au fond d'un placard ou à la poubelle ?
➡️ Faites faire un tampon avec vos coordonnées (si cest #Madeinfrance et avec de l'encre végétale, c'est mieux)
➡️ Récupérez vos emballages carton
➡️ Tampoooonezzzzzzzzzz !!
Une astuce simple pour devenir un peu plus engagé dans son quotidien professionnel 😃
Une astuce simple, écologique et économique, qui marquera l'esprit de vos prospects et ne fera que renforcer votre engagement !
A vos ciseaux ! 😁
Valère Corréard propose, tous les quinze jours, Transition(s). Ce podcast va à la rencontre de citoyen.ne.s qui ont basculé dans un nouveau monde à leur échelle
"Ils ont basculé pour faire leur transition écologique. Ils sont devenus #TousActeurs."
Pour ce huitième numéro, je suis est au micro d'ID : "D'un régime sans fruits ni légumes, Marion est devenue végétarienne à 22 ans"
Et vous, seriez-vous prêt(e) à vous passer de viande pour la planète ?
"S'il n'y a personne pour acheter, il faudra bien que les entreprises fassent quelque chose. Je pense vraiment que notre carte bancaire, notre argent, c'est notre grand pouvoir. Le fait de ne pas acheter, de boycotter, c'est un message fort que l'on peut faire passer aux entreprises"
En octobre 2018, le média d'information ID L'Info Durable m'a contacté pour avoir mon avis sur la journée de boycott citoyen. Retrouvez l'article ci-dessous !
J'ai reçu des dizaines de lettres de rupture de personnes ayant abandonné telle ou telle marque : Amazon, Google, Nespresso, Netflix .. Bravo pour ce geste !
Et vous, "buycottez"-vous certaines enseignes ? Lesquelles ? Pourquoi ?
Découvrez les qualités nécessaires que toute personne qui souhaite s’attaquer à la protection de la planète doit avoir.
(suite…)🎅 Comment organiser un Noël engagé et responsable tout en gardant la magie de Noël ? Les lettres de rupture !
(suite…)