Au quotidien, nous accompagnons les TPE et PME à initier leur démarche RSE à travers de multiples moyens.

Aujourd’hui, nous vous présentons nos 6 formations RSE ! 

En tant que cabinet de conseil en RSE, notre objectif n’est pas de faire à la place des entreprises. Notre objectif est de les accompagner en leur mettant à disposition les outils et les méthodes leur permettant de structurer leur démarche.

Pour cela, il est nécessaire de former ses collaborateurs à la RSE. La formation RSE les aidera à s’impliquer dans les projets et à comprendre les enjeux d’une démarche RSE. 

Pour mettre en place votre démarche RSE, nous vous proposons 6 formations à la RSE, globales ou plus spécifiques en fonction de vos besoins.

Chaque formation est découpée en plusieurs modules vous permettant d'appréhender tous les aspects techniques et pratiques pour initier votre démarche RSE.

Ces formations RSE sont très interactives et vous permettent d'obtenir les outils, les méthodes et les connaissances pour mettre en place une démarche RSE efficace et rentable !

Les fondamentaux de la RSE

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Cette formation a pour objectif d’expliquer ce qu’est la Responsabilité Sociétale de l’Entreprise (RSE). Le but est de permettre aux collaborateurs de comprendre les grands principes liés à la RSE et comment les mettre en œuvre dans le cadre d’une démarche RSE au sein d’une TPE ou d’une PME.

La formation “Les fondamentaux de la RSE” comporte les 4 modules suivants : 

Cette première formation RSE est disponible sans pré-requis nécessaire. Sa durée est estimée à 7 heures.

Retrouvez toutes les informations détaillées de cette formation dans notre plaquette.

Structurer et déployer sa démarche RSE selon la norme ISO26000

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iso 26 000

Lors de cette formation RSE, notre objectif est de vous apprendre à structurer et déployer votre démarche RSE en suivant les principes de la norme ISO 26000. La norme ISO 26000 est l’une des normes de référence les plus importantes en RSE.

Cette formation à la RSE comporte 4 modules : 

Pour participer à cette formation, nous vous préconisons d'avoir participé en amont à la formation "Les fondamentaux d'une démarche RSE", ou bien d'avoir de bonnes connaissances personnelles sur ce sujet. La formation dure 7 heures. 

Pour avoir plus de détails sur cette formation RSE, n’hésitez pas à télécharger notre plaquette.

Animer et valoriser ses engagements

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communication

Dans cette formation RSE, nous vous apprenons à valoriser vos actions et vos engagements RSE à la fois auprès de vos parties prenantes internes et externes.

Cette formation comprend 4 modules : 

  • Module 1 : Communiquer sur sa démarche RSE
  • Module 2 : Partage de bonnes pratiques
  • Module 3 : Animer et valoriser ses actions en interne
  • Module 4 : Animer et valoriser ses actions en externe

La durée estimée de cette troisième formation RSE est d'environ 7 heures, cette dernière est accessible aux personnes ayant une bonne connaissance en RSE (les personnes ayant déjà suivi les deux formations RSE précédentes y seront donc à l'aise).

Pour en savoir plus sur la formation, téléchargez notre plaquette.

Piloter sa démarche RSE

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capitaine de la rse
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Expérimentez la première formation RSE 100% sur l'Océan pour vous permettre d'incarner pleinement votre rôle de responsable/ référent RSE. Avec des mises en situation réelles sur le voilier Kelone La Rochelle, vous apprendrez à piloter votre démarche RSE comme un vrai capitaine !

Notre formation RSE est composée de 4 modules : 

Cette formation RSE sur l’eau est d’une durée estimée à 7 heures et 30 minutes, il est nécessaire pour les participants d’avoir des bases en RSE et d’être la personne en charge du déploiement de la démarche RSE au sein de son entreprise.

Pour plus d’information sur la formation “Piloter sa démarche RSE”, téléchargez la plaquette de formation.

Initier sa démarche de numérique responsable

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numerique responsable

Cette formation permet à vos collaborateurs de comprendre les enjeux du numérique au sein de votre démarche RSE dans l’objectif d’intégrer les outils opérationnels du numérique responsable dans son activité.

Dans cette formation RSE, vous retrouverez 2 parties principales : 

  • Partie 1 : Numérique responsable : définitions, concept, référentiels et réglementations
  • Partie 2 : Outils opérationnels pour intégrer les achats responsables à son activité

Pour cette formation RSE, aucun pré-requis n’est demandé. La durée globale de la formation est de 7 heures.

Pour avoir plus d’informations sur cette formation au numérique responsable, téléchargez la plaquette !

Initier sa démarche d'achats responsables

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achats responsables

Cette formation a pour objectif d’expliquer les enjeux liés aux achats responsables dans le cadre d’une démarche RSE et comment les intégrer à l’aide d’outils opérationnels.

Dans cette formation RSE, vous retrouverez 2 parties principales : 

  • Partie 1 : Achat responsable : concept, référentiels et réglementation
  • Partie 2 : Outils opérationnels pour intégrer les achats responsables à son activité

Cette formation demande aux participants d’avoir les connaissances de bases en RSE. Elle est d’une durée de 7 heures.

Pour avoir plus de détails sur la formation, n’hésitez pas à télécharger notre plaquette.

Vous lancez votre démarche RSE et souhaitez former vos collaborateurs ?

N’hésitez pas à nous contacter pour en savoir plus sur les formations RSE que nous proposons et sur nos méthodes !

La norme ISO 20 121 est une référence en matière d’événementiel responsable. En effet, de nombreux événements et lieux incontournables sont certifiés ISO 20 121 comme Roland-Garros, les Eurockéennes, les Jeux Olympiques Paris 2024, ou encore le stade Orange Vélodrome. Aujourd’hui, nous faisons un zoom sur cette certification reconnue à l’international. 

La norme ISO 20 121, intitulée "Systèmes de management responsable appliqués à l’activité événementielle – Exigences et recommandations de mise en œuvre", est une norme internationale qui fournit un cadre pour améliorer la durabilité des événements

L'organisation d'événements, qu'il s'agisse de petites réunions ou de grands événements internationaux comme les Jeux Olympiques, a des impacts significatifs sur l'environnement, la société et l'économie. C’est pourquoi L'Organisation Internationale de Normalisation (ISO) a formé un comité technique pour travailler sur cette norme. Ce comité comprenait des experts de divers pays et de différentes parties prenantes de l'industrie événementielle.

La création de la norme ISO 20 121 a été fortement influencée par les préparatifs des Jeux Olympiques de Londres 2012. Les organisateurs des Jeux souhaitaient utiliser une norme de gestion durable pour démontrer leur engagement. Depuis sa publication, la norme ISO 20 121 a été adoptée par de nombreuses organisations à travers le monde. Elle est utilisée par divers types d'événements, des festivals musicaux aux conférences internationales, en passant par les événements sportifs majeurs.

Pour finir, la norme ISO 20 121 repose sur 3 objectifs principaux : 

obtenir la norme ISO 20 121 sur l"événementiel responsable

De quelle manière est structurée la norme ? 

La norme a été structurée pour être compatible avec d'autres normes de gestion ISO, facilitant ainsi son intégration avec des systèmes de gestion existants, comme la norme ISO 9001 ou la norme ISO 45001. Elle couvre ainsi les aspects clés de la gestion durable des événements, y compris la planification, la mise en œuvre, la mesure et l'amélioration continue.

Voici comment est structurée la norme ISO 20 121 dans ses grandes lignes :

  1. Le contexte de l'organisme. Ici, l’objectif est de comprendre les enjeux internes et externes de la structure, et d’identifier les parties prenantes et leurs besoins. Il est également important de déterminer le périmètre du système de management de l'événement.
  1. Le leadership. La norme implique de s’assurer de l’engagement de la direction, mais aussi de la bonne définition des rôles et des responsabilités afin d’organiser le mieux possible le système de management. 
  1. La planification. Cette étape opérationnelle demande d’identifier les risques et les opportunités liés à l'événement, mais également de définir clairement les objectifs de durabilité, ainsi que la planification des actions pour les atteindre.
  1. Le support. La fonction support concerne principalement la gestion des ressources nécessaires, la sensibilisation et formation des employés, la communication interne et externe, et la gestion de la documentation.
  1. Les opérations. Après la planification des actions, la norme suppose de prêter attention aux contrôles opérationnels, à la gestion des chaînes d'approvisionnement et des achats durables, et au contrôle des impacts pendant les événements. 
  1. L’évaluation des performances. Cette évaluation peut se faire via de la surveillance, de la mesure, analyse et évaluation des performances, audits internes, et revue de direction. 
  1. L’amélioration continue. La norme ISO 20121 repose sur un principe d’amélioration continue, en identifiant les non-conformités et en mettant en place des actions correctives.

La norme ISO 20121 est une certification mondialement reconnue. Ainsi, elle peut améliorer l'image de marque et la réputation d’un événement ou de son organisateur, et positionner l'organisation comme un leader en matière de durabilité dans l'industrie événementielle.

Ensuite, de par son approche d’efficacité et d’amélioration continue, la norme permet l'optimisation des ressources et la réduction des coûts liés aux événements. Le fait d’obtenir une certification peut d’ailleurs aider à se conformer aux réglementations environnementales et sociales du secteur événementiel.

Pour finir, obtenir la norme ISO 20121 implique de consulter et d’intégrer ses parties prenantes aux différents processus, donc de meilleures relations avec les sponsors, les clients et les fournisseurs.

Pour obtenir la norme ISO 20121, il faut passer par plusieurs étapes. 

1. Comprendre ce qu'est la norme ISO 20121

Avant toute chose, il est important de comprendre les notions clés de l’ISO 20121 comme le contenu, les exigences, et la notion de système de management. Cela peut vous aider à comprendre les attentes de cette dernière, et donc à l’obtenir plus facilement.

2. Acheter la norme

Il est primordial de lire la norme avec application avant de se lancer dans sa mise en oeuvre. La norme ISO 20121 peut être achetée directement auprès de l'Organisation internationale de normalisation (ISO) ou des organismes nationaux de normalisation tels que AFNOR en France. 

3. Mettre en œuvre la norme

Une fois la norme achetée et lue, vous pouvez passer à la mise en œuvre. Lors de cette étape, il est conseillé de faire une évaluation initiale de vos pratiques actuelles en matière de gestion d'événements.

Ensuite, il faudra élaborer un plan, afin de mettre en œuvre les changements nécessaires pour se conformer à la norme. Il sera également nécessaire d'utiliser des indicateurs de performance pour surveiller et mesurer l'efficacité de votre système de gestion durable.

Attention, tout au long de la mise en œuvre, assurez-vous que tout le personnel impliqué dans l'organisation d'événements comprend les nouvelles procédures et politiques, grâce à la formation et la sensibilisation. 

4. Obtenir la certification

Pour obtenir la certification ISO 20121, vous devez passer par un organisme de certification accrédité. Pour le jour de l’audit, il faut veiller à préparer tous les documents et preuves nécessaires pour démontrer la conformité à la norme.

Ainsi, si vous réussissez l'audit, vous recevrez la certification ISO 20121.

5. Maintenir la certification

La certification ISO 20121 n'est pas une étape unique. Vous devrez maintenir et améliorer continuellement votre système de gestion durable, et passer des audits de surveillance réguliers pour conserver la certification.

La norme ISO 20 121 demande une évaluation détaillée de l'impact de l'événement sur l'environnement, la société et l'économie, ainsi que des audits réguliers pour vérifier la conformité et l'efficacité des actions mises en place.

L'obtention de l'ISO 20 121 demande du temps pour s'approprier les notions de mettre en place son système de management responsable. Chez Rupture Engagée, nous vous accompagnons étape par étape avec pédagogie et expertise pour vous faire gagner du temps, de l'énergie et vous permettre d'obtenir votre certification. De la compréhension de l'ISO 20 121 à l'audit de certification, nous sommes à vos côtés pour vous permettre d'avancer avec sérénité et de bâtir une démarche efficace, utile et pérenne pour votre organisation.

L'été est enfin arrivé, et avec lui, l'envie de s'évader ou de se cultiver. Cette année, nous vous proposons une sélection de cinq lectures engagées qui vous permettront de réfléchir et de vous informer sur les enjeux climatiques et environnementaux actuels.

Sommaire

Tout comprendre (ou presque) sur le climat par Bon Pote, Anne Brès et Claire Marc

Ce livre est le résultat d'un travail collectif mené par Thomas Wagner, vulgarisateur scientifique et créateur de BonPote, Anne Brès, responsable de la communication à l’Institut des sciences de l’Univers du CNRS (CNRS-INSU), Claire Marc, médiatrice scientifique chez Méduse Communication, ainsi que plus d’une trentaine de scientifiques qui ont contribué à son écriture.

Son objectif est de démystifier les idées reçues les plus courantes sur le changement climatique dans un format accessible à tous. Avant de chercher des solutions au changement climatique, il est essentiel de bien comprendre le problème !

Après avoir lu ce livre, vous saurez enfin comment répondre à tous les arguments climatosceptiques entendus en repas de famille ou au travail.

Le monde sans fin, miracle énergétique et dérive climatique par Jean-Marc Jancovici et Christophe Blain

La collaboration entre un auteur majeur de la bande dessinée et un spécialiste des questions énergétiques et climatiques a donné naissance à ce projet, une nécessité de témoigner sur des sujets qui nous concernent tous. Cet ouvrage explique en chapitres les profonds changements que notre planète subit actuellement et leurs conséquences déjà observées.

Jean-Marc Jancovici y développe sa vision remarquablement argumentée, en plaçant la question de l'énergie et du changement climatique au centre de sa réflexion, tout en abordant les enjeux économiques, écologiques et sociétaux.

Les lapins ne mangent pas de carottes par Hugo Clément

"Il nous faut déconstruire les représentations et les pratiques que nous perpétuons de génération en génération, malgré nos connaissances scientifiques toujours plus grandes. C’est ce à quoi je souhaite contribuer avec ce livre : modifier notre manière de voir le monde qui nous entoure, apprendre à cohabiter avec les autres créatures, et prendre conscience que nous faisons aussi partie du règne animal."

Dans ce livre, Hugo Clément tente de démonter les clichés sur les animaux et de nous encourager à repenser notre place et notre perception vis-à-vis d'eux. Végétarisme, biodiversité, chasse... le journalisme fait le tour de la question de manière accessible et non culpabilisante.

Algues vertes, l'histoire interdite par Inès Léraud et Pierre Van Hove

Cette enquête choc par la journaliste Inès Léraud et le dessinateur Pierre Van Hove révèle l'identité du tueur d'au moins quarante animaux et trois hommes sur une plage bretonne. Le coupable ? L'hydrogène sulfuré (H2S) émanant des algues vertes.

Des échantillons qui disparaissent dans les laboratoires, des corps enterrés avant d'être autopsiés, des jeux d'influence, des pressions et un silence de plomb... Une enquête aussi déroutante que prenante.

Cet ouvrage décrit les neufs grandes “limites planétaires” (changement climatique, biodiversité, usages des sols, cycles du phosphore et de l’azote, etc.) et les connaissances actuelles que nous avons à leur sujet.

Au-delà du climat et de la biodiversité, ces travaux explorent également des questions moins connues du grand public, telles que le changement d'affectation des sols, l'introduction de polluants d'origine anthropique dans les écosystèmes, et l'acidification des océans. Autant de défis pour lesquels la communauté scientifique s'efforce aujourd'hui de définir des limites à ne pas franchir si l'humanité souhaite éviter les risques d'effondrement.

Pour plus de lecture sur les sujets de la RSE, consultez notre blog d'actualités !

La CSRD est une directive européenne visant à uniformiser et renforcer les obligations de reporting extra-financier des entreprises. Concrètement, elle a pour but de coordonner le reporting de durabilité des entreprises européennes, avec des données ESG (Environnement, Social, Gouvernance) disponibles et pertinentes.

Près de 50 000 entreprises seront concernées, et certaines dès 2024 ! Voici quelques questions fréquemment posées par les entreprises sur la CSRD.

Sommaire de l'article

Quelle est la différence entre NFRD, DPEF et CSRD ? 

La NFRD (Non Financial Reporting Directive) est une directive européenne qui impose aux grandes entreprises européennes de publier des informations sur leurs performances extra financières. Elle sera remplacée, à partir de 2024, par la CSRD. En effet, la réglementation CSRD va plus loin dans l’obligation de reporting extra financier : 

La DPEF (Déclaration de Performance Extra Financière) correspond à l’application de la NFRD en France. Donc comme pour cette dernière, elle sera remplacée par la CSRD

Quel lien a la CSRD avec la taxonomie verte européenne ? 

La taxonomie verte est une classification des activités économiques les plus durables. Ce règlement a été adopté par l'Union européenne (UE) en 2020. 

Selon la Commission européenne, une activité est considérée comme durable si elle répond  au moins à l’un des six objectifs suivants :

La CSRD va venir établir le périmètre de la taxonomie verte européenne, ce qui signifie qu’elle va définir quelles entreprises sont concernées par la taxonomie (voir la question “Qui est concerné par la CSRD et à partir de quand ?”). 

Que devra contenir le rapport de durabilité dans le cadre de la CSRD ? 

Le reporting devra principalement se baser sur 12 normes ESRS (standards européens de durabilité) qui comprennent en tout 82 DR (Disclosure Requirements)

source : Rupture Engagée 

Voici la liste des ESRS : 

ESRS 1 - Principes Généraux

ESRS 2 - Informations, stratégie et analyse de matérialité

2.1 ENVIRONNEMENT

ESRS E1 : Changement climatique

ESRS E2 : Pollution

ESRS E3 : Eau et Ressources marines

ESRS E4 : Biodiversité et écosystèmes

ESRS E5 : Ressources et économie circulaire

2.2 SOCIAL

ESRS S1: Employés

ESRS S2 : Travailleurs au sein de la chaîne de valeur

ESRS S3 : Communautés affectées

ESRS S4 : Consommateurs et utilisateurs finaux

2.3 GOUVERNANCE

ESRS G1 : Conduite des affaires

Le mercredi 7 février, le Conseil et le Parlement européens ont décidé de repousser de deux ans, jusqu'en juin 2026 au lieu de juin 2024, l'adoption des normes sectorielles prévues par la CSRD.

Est-ce qu’il sera obligatoire de publier sur tous les sujets de la CSRD ? 

Non, l’entreprise ne devra publier que sur les indicateurs dits “matériels” (pertinents) pour son activité. Pour ce faire, elle devra réaliser une analyse de double matérialité, qui consiste à identifier les enjeux les plus importants pour une organisation. 

Le principe de double matérialité oblige les entreprises à prendre en compte les enjeux de durabilité qui peuvent impacter leur performance financière, mais aussi les impacts que l’activité de l’entreprise peut avoir sur son environnement économique, social et naturel. 

Cependant, il sera obligatoire pour toutes les entreprises de publier des informations sur l’ESRS 2 relative à la stratégie de l’entreprise et à son analyse de matérialité. 

Qui est concerné par la CSRD et à partir de quand ? 

Voici les entreprises qui seront progressivement concernées par la CSRD : 

Entreprises concernées par la CSRD

source : Rupture Engagée

Donc, la CSRD concerne les entreprises qui répondent à au moins 2 des 3 critères suivants (hors PME européennes et entreprises non européennes ayant une filiale en Europe) :   

Attention, si une entreprise est concernée par la CSRD en 2025, elle devra publier ses informations extra financières sur N-1, donc sur les données 2024.

Quelle forme devra prendre le rapport de durabilité ? 

Le rapport de durabilité devra être intégré dans le rapport de gestion de l’entreprise, avec l’obligation de taguer numériquement les informations déclarées selon le système de taxonomie en cours de développement (système de catégorisation numérique).

Il sera par la suite à intégrer sur la plateforme européenne d’informations sur les entreprises, l’ESAP (European Single Access Point), encore en cours de développement. 

Le rapport CSRD sera-t-il audité ou contrôlé ? 

Le reporting devra être contrôlé par un Commissaire aux Comptes (CAC) ou un Organisme Tiers Indépendant (OTI), désigné par l’entreprise. Tous les ans, le rapport devra être renouvelé et mis à jour. 

Voici les informations qui seront contrôlées : 

Quelles sont les sanctions possibles en cas de non-respect de la CSRD ? 

D’après l'ordonnance de transposition publiée au Journal officiel le 7 décembre 2023, voici les sanctions applicables à la CSRD :‍

Quels sont les conseils pour bien se préparer à la CSRD ? 

D’abord, nous vous conseillons d’anticiper et de vous préparer le plus tôt possible. Se préparer à la CSRD est une démarche qui prend du temps et demande de l’implication. C’est un sujet réglementaire, et donc à prendre avec sérieux. Nous vous préconisons par ailleurs de construire votre base de données le plus tôt possible, car la collecte des indicateurs demande également du temps. 

Ensuite, il est préférable d’impliquer ses parties prenantes et l’ensemble de ses collaborateurs dans la démarche. Premièrement car c’est primordial pour réaliser l’analyse de double matérialité de l’entreprise, et deuxièmement car les données et indicateurs ne pourront pas être récoltés par une seule personne. Il faut compter sur la collaboration de tous. 

Pour finir, il est important d’utiliser la CSRD comme un vrai outil stratégique de l’entreprise, l’occasion pour vous d’engager une démarche de transparence et de prendre du recul sur la stratégie globale de votre organisation. 

Est-ce qu’il faut se faire accompagner pour se préparer à la CSRD ? 

Il n’est pas obligatoire de se faire accompagner par un expert pour se préparer à la CSRD. Cependant, la CSRD étant un sujet réglementaire pouvant mener à de lourdes sanctions, il est vivement conseillé de faire appel à quelqu’un pour vous aider. 

La CSRD est un tournant important pour les entreprises. C’est pourquoi nous faisons le choix de vous accompagner sur le sujet.

Concrètement, nous vous proposons une série d’ateliers pour comprendre ce qu’est la CSRD, comment elle s’applique, et quelles sont les étapes pour s’y préparer.

Après les ateliers de préparation, nous vous proposons un programme complet pour mettre en place et consolider votre stratégie CSRD. Nous vous accompagnons dans la récolte des données pour les indicateurs, mais aussi dans la rédaction et la publication de votre rapport extra financier.

La directive CSRD est une nouvelle réglementation extra-financière européenne. Adoptée en novembre 2022, elle fait l'objet depuis de nombreuses mises à jour et modifications. Faisons le point sur les dernières actualités de la CSRD.

Sommaire de l'article

#1 Le Parlement européen rejette la proposition de résolution pour rendre les normes de reporting de durabilité de la CSRD moins contraignantes

Le Parlement européen a rejeté le 18 octobre 2023 la proposition de résolution visant à rendre moins contraignantes les normes de reporting de durabilité de la CSRD, les normes ESRS. 

En effet, la Commission européenne souhaitait reporter à 2026 l'adoption des normes de durabilité sectorielles. Il a d’ailleurs présenté une proposition de modification de la directive comptable (Dir. (UE) n° 2013/34 du Parlement européen et du Conseil) datée du 17 octobre. 

Le but de cette proposition était d’adopter les normes européennes de publication d’information en matière de durabilité (ESRS) sectorielles au plus tard le 30 juin 2026, au lieu du 30 juin 2024

Ce report de deux ans aurait concerné les entreprises relevant de la CSRD, y compris les PME cotées, afin qu’elles puissent se concentrer sur la mise en œuvre du premier ensemble de normes ESRS adopté le 31 juillet 2023. D’après la commission européenne, ce report aurait également laissé à l’EFRAG le temps de mettre au point des “ESRS sectorielles performantes”.

Suite au rejet du Parlement européen, ces normes “censées préciser les informations que les entreprises doivent publier sur les questions de durabilité et les domaines d’information propres au secteur dans lequel elles exercent leurs activités”, seront donc définitivement adoptées et entreront en vigueur à partir du 1er janvier 2024. Les entreprises devront donc publier leurs informations extra-financières en 2025. 

Les autres grandes entreprises de moins de 500 employés devront prendre en compte les nouvelles normes en 2025 et publier leur reporting en 2026. Enfin, les PME auront jusqu’en 2029 pour publier leur premier reporting.

Source : carbone 4

#2 La Commission européenne apporte des modifications aux projets préparés par l'EFRAG sur les ESRS

L’EFRAG, European Financial Reporting Advisory Group, a publié une première série de normes de reporting attendues dans le cadre de la CSRD. 

Premièrement, la Commission européenne y a introduit des dispositions progressives supplémentaires pour certaines des exigences de déclaration les plus exigeantes (qui s'ajoutent aux dispositions transitoires déjà proposées par l'EFRAG). Ces dispositions progressives s’appliquent principalement aux petites entreprises du champ d’application, celles qui comptent moins de 750 salariés.

Deuxièmement, la Commission a donné aux entreprises plus de flexibilité pour décider exactement quelles informations sont pertinentes pour leur situation, dans le but d’éviter les coûts associés à la communication d’informations non pertinentes.

Ensuite, certaines exigences en matière de déclaration sont devenues volontaires plutôt qu’obligatoires (les exigences de reporting les plus difficiles et les plus coûteuses).

Le 23 octobre, l'EFRAG a salué l'adoption définitive des douze premiers standards européens sur l'information en matière de durabilité (European sustainability reporting standards (ESRS)) présentés par la Commission européenne le 31 juillet dernier. 

Source : Sami

#3 L’EFRAG met à disposition une plateforme dédiée à la CSRD

L’EFRAG travaille sur une plateforme permettant de recueillir les questions techniques que se posent les entreprises concernées par la mise en œuvre des standards. L'association internationale s'engage d’ailleurs à répondre à toutes les questions posées quant à la CSRD sur la plateforme. 

L’organisme a également travaillé à la production d'un fichier Excel présentant la liste exhaustive des points de données (Data Points) que les sociétés pourraient avoir à renseigner dans leur rapport de durabilité, en fonction des exigences d'information (disclosure requirements (DR)).

#4 Rupture Engagée vous acccompagne dans votre préparation à la CSRD

Vous ne savez pas si vous êtes concerné par la CSRD ? Vous l'êtes mais vous ne savez pas par où commencer pour vous préparer ? Nos consultants peuvent vous accompagner dans toutes les étapes de la préparation à la CSRD !

En 2022, nous avons plusieurs fois entendu parlé des limites planétaires dans l’actualité, et notamment pour dire que celles-ci ont été dépassées. mais alors, que signifie réellement le terme de “limites planétaires” et le terme de “dépassées”. 

Quelles sont les limites planétaires ?

Les limites planétaires sont des limites, définies en 2009 par 26 chercheurs internationaux, permettant de délimiter des seuils à l’échelle humaine et mondiale, à ne pas dépasser pour que l’humanité puisse continuer à exister dans un écosystème sûr, sans risquer de subir des conséquences de modifications brutales ou catastrophes liées aux activités humaines. 

Ainsi, 9 limites ont été définies : 

Donc, pour ces 9 éléments, des limites quantitatives ont été définies, au delà desquelles le risque de catastrophe et de conséquences négatives devient réel. Cependant, deux de ces limites (diversité fonctionnelle de l’érosion de la biodiversité et augmentation des aérosols dans l’atmosphère) ne sont pas quantifiées à l’échelle globale, mais seulement à l’échelle régionale, où elles sont déjà dépassées. 

Pourquoi parler de limites planétaires “dépassées” ?

À l’heure actuelle, 6 limites sur 9 ont déjà été dépassées. Il s’agit des limites planétaires suivantes : 

Image limites planétaires dépassées

Source : BonPote

Le dépassement de ces limites n’est pas anodin et ne doit pas être pris à la légère. En effet, les scientifiques ayant travaillé sur la question insistent lourdement sur le fait que le dépassement de ces limites planétaires pourrait entraîner l’ensemble de l’écosystème terrestre vers un nouvel état, potentiellement létal pour les humains voire pour l’ensemble de la biosphère. 

De plus, il est important de préciser que chacune de ces limites ont des interactions et influences les unes sur les autres, ainsi, une limite dépassée pourrait favoriser le dépassement d’une autre, car le dépassement de la première induit une perturbation dans l’équilibre de l’ensemble des écosystèmes

Ainsi, il est donc primordial de surveiller de près ces limites pour empêcher que de nouvelles soient franchies, ce qui entraînerait sans doute encore plus de dégâts à l’avenir. 

C’est pour cela que chacun doit agir à son niveau : citoyens, politiques et entreprises, pour limiter les conséquences de nos impacts sur la nature. 

Rupture Engagée propose des accompagnements RSE pour les entreprises souhaitant réduire leurs impacts négatifs et devenir plus vertueux au niveau environnemental et social. Vous pouvez découvrir nos offres d’accompagnement sur notre site internet ou nous contacter directement. 

La RSE fait de plus en plus parler d'elle dans les entreprises, grandes ou petites. Mais que veut vraiment dire "RSE"? La RSE - Responsabilité Sociétale des Entreprises - peut être partagée en différentes dimensions : environnementale, sociale, éthique et économique. Elle nait dans les années 90 et se trouve être aujourd'hui la démarche nécessaire à appliquer au sein des entreprises pour assurer leur pérennité.

Du développement durable à la RSE

Il est important de parler ici de Développement Durable, car la RSE est concrètement l'application du Développement Durable en entreprise.

Les questions environnementales sont abordées depuis des décennies, mais pour ce qui est du Développement Durable, sa définition n'est faite qu'en 1987 lors de la Commission mondiale sur l'environnement et le développement, organisée par l'ONU. Ainsi, dans le rapport Brundtland, il est défini comme "un développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs".

Le Développement Durable repose sur 3 piliers fondamentaux, qui sont également primordiaux en RSE :

2 notions importantes en RSE

La RSE s'accompagne de deux notions fondamentales :

Le référentiel officiel de la RSE : la norme ISO26000

Il existe un référentiel tout à fait complet, concret et engageant de la RSE : La norme ISO26000.

En effet, la norme ISO 26000 est une norme internationale promulguée par l’ISO (Organisation Internationale de Normalisation) en 2010 qui permet d’assimiler le plus efficacement possible ce qu'est la RSE. Elle est l’idée que les entreprises, les organisations existent dans et par la société et qu’elles ont des comptes à lui rendre, qu’elles doivent être actrices à part entière du développement durable.

Pour cela, la norme apporte des lignes directrices relatives à la responsabilité sociétale c’est-à-dire des recommandations afin d’aider les entreprises à définir les modalités d’intégration de la RSE au sein de leur organisation. Son objectif est clair : contribuer au développement durable ! 

A noter que cette norme est une norme non certifiable : On ne peut pas être certifié ISO26000, mais on peut suivre cette norme pour développer son engagement.

Cette norme est composée de 7 questions centrales, elles mêmes divisées en 36 domaines d'actions. Traiter chacun de ces points, c'est la promesse de déployer une démarche RSE globale, complète, et de confiance. En effet, l'ISO26000 ne met aucun thème de côté, et encourage les entreprises à s'engager sur tous ces différents aspects :

Maintenant que vous savez tout sur la RSE, vous êtes prêts à déployer votre démarche !

Une question ou une envie de se faire accompagner dans sa démarche RSE ? Contactez nous !

Qu’est-ce que la directive CSRD ?

CSRD : définition 

La Corporate Sustainability Reporting Directive, ou CSRD, est une nouvelle réglementation extra-financière européenne. Son objectif est de coordonner le reporting de durabilité des entreprises européennes, avec des données ESG disponibles et pertinentes. Cette nouvelle directive répond notamment à une demande croissante des acteurs financiers, des consommateurs ou encore de la société civile. 

La CSRD répond aux enjeux actuels de transition écologique et sociétale : on admet désormais que les entreprises ont un rôle à jouer et doivent répondre à des intérêts généraux, pas seulement privés. 

Mais quelle forme prendra cette nouvelle réglementation ? Les entreprises devront publier leurs informations extra-financières dans un rapport unique (avec les informations financières), dans un format partagé. Un audit régulier et indépendant de ces informations sera obligatoirement effectué. 

La double matérialité des entreprises

La CSRD s’inscrit dans une logique de double matérialité. Une entreprise doit prendre en compte la matérialité financière, c'est-à-dire la compréhension du développement, des performances et de la position de cette dernière. Mais elle doit aussi prendre en compte la matérialité environnementale et sociale, c'est-à-dire l’impact direct et indirect de ses activités sur l’Homme et l’environnement au sens large. 

La Commission européenne a annoncé “les entreprises rendent compte non seulement des risques financiers auxquels les questions de durabilité pourraient les exposer (importance relative du point de vue financier), mais aussi de l’incidence de leurs activités sur la population et l’environnement (importance relative du point de vue de l’incidence)”. La CSRD doit donc être performante financièrement tout en maîtrisant l’impact de ses activités.  

Les standards européens de durabilité (ESRS)

Les ESRS (European Sustainability Reporting Standards) correspondent à des normes et des indicateurs sur des critères ESG (Environnementaux, Sociaux et de Gouvernance). Ils prennent donc en compte des éléments environnementaux (climat, biodiversité), sociaux (égalité Homme-Femme) et des Droit de l’Homme (les principes directeurs de l’OCDE). 

Ces indicateurs concernent l’ensemble de la chaîne de valeur : les produits et services, l’approvisionnement et les relations commerciales. En effet, les entreprises sont également considérées responsables des impacts liées aux activités de sous-traitance ou à leurs fournisseurs. 

Quelles entreprises sont concernées par la CSRD ? 

Le champ d’application de la CSRD est élargi et davantage d’entreprises seront concernées par la réglementation. Seront soumises à la CSRD : 

CSRD, la réglementation des boutiques SheIn en France
L'ouverture d'une boutique SheIn, géant de l'ultra fast fashion, à Toulouse le 25 mai 2022

Quel calendrier d'application pour la CSRD ?

La mise en œuvre de la CSRD sera progressive. En 2025, les entreprises d’intérêt public (EPI) soumises à un marché réglementé et avec plus de 500 employés (plus les banques et assurances) devront publier leur reporting sur N-1 (donc sur l’année 2024). En 2026, les grandes entreprises (> 250 salariés, > 40M€ CA, > 20M€ bilan) devront également publier leur reporting sur N-1 (2025). 

Ensuite, ce sont les PME cotées en bourse qui seront concernées par la CSRD en 2027 puisqu’elles devront publier leurs informations extra-financières pour l’année 2026. Certaines PME pourront néanmoins bénéficier d’exemptions jusqu'en 2028 si elles ne sont pas prêtes. 

Pour finir, les succursales et filiales des entreprises hors Union européenne seront soumises à la CSRD à partir de 2028 également. Elles auront le droit à une consolidation jusqu’en 2030, c’est-à-dire que la maison mère nommera la filiale qui réalise le plus gros chiffre d’affaires pour consolider le rapport de gestion des autres filiales. 

Calendrier CSRD
Le calendrier de la CSRD, source : Carbone 4

Qu’en sera-t-il de la DPEF et de la taxonomie européenne ? 

La CSRD va venir remplacer peu à peu la DPEF (Déclaration de Performance Extra-Financière). Pour rappel, à partir de 2024, la DPEF imposera la publication des informations extra-financières aux entreprises qui ont plus de 250 salariés, plus de 40 M€ de chiffre d'affaires et plus de 20 M€ de total du bilan.

La DPEF contribue aux objectifs environnementaux définis par l’UE, dans le cadre de la taxonomie européenne verte : 

La CSRD, en remplaçant la DPEF, va donc définir le champ d’application de la taxonomie. Plus précisément, elle va définir quelles sont les entreprises concernées par les indicateurs de la taxonomie. Les indicateurs de la taxonomie ont d’ailleurs été réintégrés aux standards ESRS de la CSRD, afin d’uniformiser le reporting de durabilité. 

Vous l’aurez donc compris, la directive CSRD arrive à grands pas et de nombreuses entreprises seront concernées. Il faut anticiper et bien s’y préparer, notamment en analysant la double matérialité de votre entreprise et en déployant des feuilles de route ESG et reporting

Vous souhaitez en savoir plus sur le reporting RSE ? Découvrez notre article pour savoir quelles les entreprises doivent publier un rapport RSE annuel ?

C’est quoi LUCIE ? 

LUCIE est une communauté d’entreprises, d’associations et de territoires engagés pour le développement durable. Elle a développé en 2007 le label Lucie 26000 pour récompenser les organisations responsables. Aujourd’hui, la communauté LUCIE compte plus de 1150 membres parmi une centaine de secteurs d’activité.

LUCIE propose aux TPE et PME une offre de stratégie RSE (retrouvez notre article de blog pour en savoir plus sur la RSE) avec un accompagnement complet. Quelle que soit la taille de l’entreprise ou son secteur d’activité, la RSE est une démarche pérenne mais aussi un levier de performance.  

La méthode du Label LUCIE 26000 est basée sur des référentiels internationaux tels que la norme ISO 26000 ou les Objectifs du Développement Durable (ODD) des Nations Unies. Elle permet à n’importe quelle structure de mettre en place une démarche RSE sincère, structurée et valorisée. 

Les différents labels de l'agence LUCIE

Le label Progress by Lucie

Le label PROGRESS est basé sur une méthode simplifiée et souple pour les entreprises souhaitant débuter en RSE. L’objectif est de faire un état des lieux de la maturité de l’organisation mais aussi de valoriser les actions RSE déjà mises en place. 

Le principe est simple : un.e auditeur.ice de l'Agence LUCIE se déplace sur site une demi-journée minimum pour évaluer le point de départ de l’entreprise. L'audit peut également avoir lieu en distanciel. Basée sur la norme ISO 26000, l’évaluation est notée sur 1000 points et permet d’obtenir le label pour 2 ans si l’entreprise obtient un minimum de 300 points et s'engage sur un plan d'engagement en fonction des résultats obtenus. Pour rappel, la norme ISO 26000 est un standard RSE international qui aborde 7 thématiques : 

Pour en savoir plus sur la norme ISO 26000, découvrez notre article sur le sujet.

Label RSE Lucie Progress

Le label LUCIE 26000 

Le label LUCIE 26000 est lui aussi basé sur la norme ISO 26000. Il est évalué par l’un des 4 organismes partenaires du label : Bureau Veritas Certification, Baker Tilly, RSEVAL ou CertUp Maïeutika. 

LUCIE 26000 est la preuve de la bonne mise en place d’une démarche RSE concrète et sincère au sein d’une organisation. Le référentiel est décliné selon l’activité de l’organisation (TPE, collectivités, banques, organismes de formation…), ce qui rend l’évaluation pertinente et sur-mesure. 

Contrairement au label LUCIE Progress, pour le label Lucie 26000, l'auditeur.ice réalise des entretiens avec les parties prenantes pour bénéficier d’un regard extérieur sur les pratiques RSE. 

Ensuite, l’organisation obtient une note sur 1000 ainsi que des pistes d’amélioration pour rester dans une démarche de progrès continu peu importe la note. Cette dernière doit alors définir un plan d'engagement à mettre en œuvre en fonction des recommandations.

Une organisation peut obtenir le label si elle obtient une note de plus de 500/1000 et que son plan d’action est validé par un comité de labellisation indépendant. Si c’est le cas, l’organisation est labellisée pour 4 ans et doit passer une évaluation de suivi au bout de 2 ans pour vérifier que le plan d’action est bien mis en oeuvre. 

Oui, on vous l’a dit, le label LUCIE 26000 est méthodique et sérieux, il vous garantira une démarche RSE plus que concrète ! 

Logo Label Lucie 26000

Le label LUCIE Positive

Pour aller plus loin dans sa démarche RSE, LUCIE propose aux entreprises déjà impliquées en RSE de répondre encore mieux à l’urgence environnementale. Car “les organisations fortement engagées en RSE ont toujours une empreinte écologique comprise entre 2 et 3 planètes. Pourtant nous n'en avons qu'une.” (labellucie.com), ce label permet de mesurer son impact et de créer une trajectoire compatible avec le respect des limites planétaires.  

Label RSE Lucie Positive

Faire partie de la communauté LUCIE avec des acteurs profondément engagés

Pour que votre activité ait du sens, pour que vos actes soient en accord avec vos valeurs, la communauté LUCIE vous propose d’être acteur du changement. 

La RSE est une démarche rentable qui va vous permettre de fidéliser, se différencier et faire des économies concrètes. Même si vous n’êtes pas encore soumis aux réglementations, mettre en place une stratégie pérenne est une réelle opportunité pour toutes les entreprises, peu importe votre taille ou vos moyens. 

Rupture Engagée est partenaire du label LUCIE

Chez Rupture Engagée, on s’y connaît en matière de Label LUCIE 26000 !

Marion MARTINEZ, fondatrice dirigeante de Rupture Engagée a travaillé durant près de 2 ans pour le Label LUCIE. Charline, notre consultante RSE a également travaillé pendant pendant près de 2 ans en tant qu'auditrice et formatrice RSE pour l'Agence LUCIE. 

Les méthodes et les spécificités du Label n’ont plus de secret pour nous ! D’ailleurs, depuis janvier 2021, Marion est consultante référencée LUCIE. Elle peut donc vous accompagner de A à Z dans le processus de labellisation.

Il existe de nombreuses possibilités pour se faire certifier ou labelliser RSE. LUCIE est la démarche la plus crédible, mais aussi la plus engageante. Elle vous concernera si vous avez un engagement sincère et que vous avez à cœur de progresser !

Vous avez besoin d'aide pour choisir le label RSE adapté à vos besoins ? Retrouvez notre article sur les différents labels RSE !

En 2021, un sondage montre que 78 % des salariés choisiraient à offres équivalentes, de rejoindre une entreprise engagée pour la transition écologique (CSA, Linkedin, ADEME). Ce chiffre témoigne de la montée en puissance de la préoccupation écologique vis-à-vis du monde du travail. Voici quelques bonnes pratiques pour mobiliser ses salariés sur les enjeux de l’environnement, d’après une étude du projet #ECOTAF.

L’étude d’ECOTAF sur la mobilisation écologique des salariés

ECOTAF est un projet porté par l’ADEME (Agence De l’Environnement et de Maîtrise de l’Energie) afin de s’intéresser à la mobilisation écologique des salariés en entreprise, et aux dispositifs externes à l’entreprise qui soutiennent cet engagement environnemental et social. 

Le projet a d’ailleurs réalisé une étude sur le sujet, en se concentrant sur 12 dispositifs de mobilisation des salariés.

Les chercheurs se sont intéressés aux dispositifs externes à la démarche des organisations, qui s’adressent aux salariés et qui portent sur la transition écologique. 

Voici une liste de bonnes pratiques tirées de cette étude pour mobiliser efficacement les salariés d’une société sur les sujets écologiques actuels.

#1 SENSIBILISER ET MOBILISER LES SALARIÉS

Avant toute chose, il faut intéresser et sensibiliser les salariés. Il existe donc des méthodes particulièrement efficaces comme le travail sur la dimension émotionnelle en s’appuyant sur les expériences et pratiques personnelles. Cela pourra ensuite se répercuter et impulser sur la sphère professionnelle des salariés (comme le sujet des écogestes qui peut s’appliquer autant dans la vie personnelle que dans le cadre de l’activité professionnelle par exemple). 

Mais au-delà de la sensibilisation, il faut travailler sur la responsabilité de chacun. Il faut passer le salarié en posture d’acteur et le mobiliser en tant que citoyen et consommateur avec des solutions concrètes, des outils ou même des créations de collectifs.  

#2  CRÉER UN ENVIRONNEMENT PROPICE A LA MOBILISATION ECOLOGIQUE

La dynamique collective et l’effet de groupe

Pour mobiliser des salariés, le collectif et l’interaction sociale sont des leviers particulièrement efficaces. En effet, selon l’étude du projet ECOTAF, les dispositifs étudiés reposent tous sur la dynamique de groupe. Ils sont tous sous le format temps de rencontre avec des échanges encadrés par un animateur. Des connaissances externes sont également apportées pour nourrir les discussions.

3 leviers vont permettre à cette dynamique de faciliter le passage à l’action : 

Il peut donc être intéressant par exemple de créer des réseaux collectifs de salariés pour fédérer, accompagner et impulser la mobilisation écologique. Ces collectifs de salariés vont avoir une action directe en interne et donc, ils vont contribuer à faire vivre sur le long terme une démarche RSE par exemple. 

L’ambassadeur, un acteur rassembleur et fédérateur

Nommer un ou plusieurs ambassadeurs en interne va permettre une mobilisation plus rapide et plus profonde au sein d’une entreprise. Les salariés vont s’identifier plus facilement à cet ambassadeur, qui va être porte-parole et communicant de la démarche de mobilisation écologique. 

Il peut donc être intéressant de nommer un ambassadeur par service ou par activité au sein d’une entreprise (ex : l’ambassadeur du pôle maintenance). 

L’implication des responsables d’entreprises

Pour une mobilisation écologique des salariés d’une entreprise, l’engagement des dirigeants et responsables est indispensable. Ils doivent soutenir, encourager et reconnaître la démarche des salariés. C’est également le signe de la bonne santé d’une entreprise : l’implication du corps responsable d’une entreprise peut avoir un impact positif sur le bien-être et la santé des collaborateurs, et donc sur la pérennité de cette dernière. 

Une des bonnes pratiques de gouvernance sociétale mises en avant par le projet ECOTAF : le crédit temps écologique alloué par l’entreprise aux salariés sur leur temps de travail. Il va permettre une mise en place d’une stratégie de développement durable plus rapide et plus efficace grâce à la mobilisation des parties prenantes internes à l’entreprise. 

#3 L’OUTIL DIGITAL

Les outils digitaux comme les plateformes web ou les applications mobiles vont permettre de communiquer, accompagner et suivre la démarche. Ils activent différents leviers de mobilisation comme la gamification (système de points pour reconnaître les actions), l’entraînement collectif (possibilité de s’inspirer de la mobilisation des autres salariés) ou encore la valorisation des salariés (répertorier les bonnes pratiques par exemple). 

Vous pouvez par exemple créer une plateforme avec un fil d’actualité où les salariés pourront échanger sur les sujets liés à l’écologie (partage de bonnes pratiques, communication sur l’actualité sociale, sociétale et environnementale…). Il existe déjà certaines plateformes comme Zei, un outil de suivi de sa démarche RSE dans le temps. 

#4 LES 3 TECHNIQUES IDENTIFIÉES PAR ECOTAF POUR IMPLIQUER LES SALARIÉS

Voici les différents modes d’implication des salariés, tous basés sur le volontariat : 

La mobilisation écologique des salariés en entreprise peut être animée par de nombreux dispositifs comme la Fresque du climat ou encore l’atelier 2 Tonnes. Mais comme pour la mise en place d’une démarche RSE en entreprise, il faut tous les ingrédients pour réaliser une bonne pâte à crêpe. Sensibiliser les salariés, mobiliser les dirigeants d’entreprise, solliciter le collectif… Nombreuses sont les bonnes pratiques pour mobiliser les collaborateurs d’une entreprise sur les enjeux du développement durable. 

Pour en savoir plus sur les dispositifs de mobilisation écologique des salariés, consultez l’étude du projet ECOTAF

Vous souhaitez mettre en place une démarche RSE en entreprise et mobiliser vos salariés sur les enjeux du développement durable ? Contactez-nous

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