Les parties prenantes jouent un rôle clé dans la réussite et la durabilité d’une entreprise. Clients, employés, fournisseurs… Leur engagement est essentiel pour une stratégie RSE efficace. Mais comment bien les identifier et les mobiliser ? Découvrez les étapes clés pour instaurer un dialogue constructif et créer de la valeur durable.
Une partie prenante est un acteur, individuel ou collectif (groupe ou organisation), activement ou passivement concerné par une décision ou un projet. Son intérêt peut être affecté positivement ou négativement à la suite de son exécution (ou de sa non-exécution).
Les parties prenantes peuvent ainsi influencer ou bien être impactées par un projet.
Dans une entreprise, les parties prenantes regroupent toutes les personnes ou groupes de personnes pouvant influencer les décisions et la stratégie d’une entreprise, ou bien être impactées par celles-ci. Leur prise en compte est donc essentielle pour assurer la durabilité et la performance de l’entreprise, notamment dans une démarche de Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE).
Elles sont classées en 2 catégories : les parties prenantes internes et les parties prenantes externes
Les parties prenantes internes sont celles qui font partie intégrante de l’organisation et contribuent directement à son fonctionnement quotidien :
Les parties prenantes externes sont des acteurs extérieurs à l’entreprise mais qui ont un impact sur elle ou en subissent les effets :
L’identification des parties prenantes est essentielle pour comprendre l’environnement de l’entreprise et adapter sa stratégie en conséquence. Cela permet notamment de :
Chaque partie prenante a des attentes spécifiques. Une communication ciblée permet d’instaurer un dialogue constructif et d’optimiser l’impact des messages.
Analyser les parties prenantes aide à anticiper les évolutions du marché, des réglementations et des attentes sociétales.
Une entreprise doit connaître les risques liés à son activité (sociaux, environnementaux, économiques) et saisir les opportunités de collaboration avec ses parties prenantes.
Avant d’engager les parties prenantes, il est primordial de les recenser et de les cartographier afin de mieux comprendre leurs attentes et influences.
Une cartographie des parties prenantes permet de visualiser l’ensemble des acteurs clés et leurs relations avec l’entreprise.
Voilà des exemples de cartographie de parties prenantes :
Après avoir identifié ses parties prenantes, il est important de les hiérarchiser pour définir leur niveau d’engagement lors de votre démarche RSE.
La matrice pouvoir-intérêt est un outil efficace pour hiérarchiser les parties prenantes. Elle classe ces dernières en fonction de :
Source : Blog de Gestion de Projet
Cette classification permet de définir quatre niveaux d’engagement :
Cela vous donnera vos différents axes d’engagements pour la suite en fonction des enjeux liés à chaque partie prenante.
Le dialogue avec les parties prenantes est essentiel pour créer un climat de confiance et recueillir leurs attentes. Cela peut passer par :
Pour en savoir plus n’hésitez pas à regarder notre webinaire sur le dialogue avec les parties prenantes ou bien à lire notre article à ce sujet.
L’engagement ne doit pas être une simple consultation, mais une véritable co-construction. Pour cela, l’entreprise peut :
Chez Rupture Engagée, nous accompagnons les entreprises dans l’identification, la hiérarchisation et l’engagement de leurs parties prenantes pour structurer efficacement leur démarche RSE.
Alors vous souhaitez engager votre rupture ?
Merci pour l'article. Je me suis récemment posé la question de la pertinence de la matrice pouvoir/intérêt :
Elle priorise les parties prenantes ayant un niveau de pouvoir élevé, ce qui signifie qu'une partie prenante ayant un fort intérêt pour un projet mais n'ayant pas de réel poids (ex : riverains, petits collectifs, communautés autochtones etc.) n'aura pas autant de considération PP ayant un fort pouvoir, comme les actionnaires par exemple.
C'est pour cela que une matrice de double matérialité pour la hiérarchisation me semble plus adéquate puisqu'elle permet de traiter les parties prenantes ayant le plus de pouvoir (matérialité financière) et étant le plus impactées (matérialité d'impact)
Qu'en pensez-vous ?
Bonjour Charles,
Tout d'abord, nous vous remercions pour votre commentaire et pour la réflexion que vous amenez.
En effet, la matrice "Pouvoir Intérêt" a ses limites et ne prend pas en compte l'ensemble des enjeux liés aux parties prenantes. Nous avons proposé cette matrice puisqu'elle est spécifique aux parties prenantes et s'applique dans de multiples situations.
La matrice de double matérialité, elle, est plus complexe et permet donc de prendre en compte différents enjeux, dont les parties prenantes. C'est un outil très pertinent en RSE, pour l'identification et la priorisation des enjeux en général, et peut également intégrer efficacement les parties prenantes.